CY Tech (anciennement EISTI) est une école d’ingénieurs qui suscite autant de débats qu’elle intrigue. Pour certains, c’est une pépite montante depuis son passage dans le public. Pour d’autres, elle est perçue comme une solution de repli pour certains étudiants. Cependant, les chiffres parlent d’eux-mêmes : 95 % d’emploi en 4 mois, des salaires parmi les plus élevés de France, et un réseau de 7 500 diplômés. Pour autant, soyons clairs : l’école n’est pas parfaite. Et qu’il existe bien des cas où elle n’est pas le meilleur choix. Cet article explore les points forts et les faiblesses de l’école. Elle est également comparée à ses concurrentes directes. Enfin, des conseils sont donnés pour maximiser vos chances d’y entrer. Le but est de vous aider à faire un choix éclairé.
EISTI (CY Tech) : mon verdict sans détour en 20 secondes
La note globale (pedago, réseau, ROI) en un coup d’œil 🔍
Voici le bilan cash, avec des chiffres et une notation qui pique là où ça gratte. Pas de blabla inutile :
Pédago
:star::star::star::star:☆ 4/5 – Enseignements tournés data/IA dès l’entrée (Python en 1A), mais parfois trop théorique sur certains semestres. Le taux d’encadrement stagne depuis la fusion CY Tech – tu croises ton prof dans les couloirs, mais pas toujours dans les labs.
Réseau
:star::star::star:☆★ 3.5/5 – Association des anciens un peu molle comparée à Centrale ou l’ESTP, mais gros atout côté stages et alternance. Environ 90% des diplômés trouvent un job dans les 4 mois (source : Ministère de l’Enseignement Supérieur).
ROI
:star::star::star::star:☆ 4/5 – Salaire moyen premier emploi autour de 38 500€ bruts/an (2023). Forte présence dans la banque et la data, moins dans l’industrie lourde. Ceux qui visent Paris s’en sortent mieux qu’à Pau… Autant vous dire : si tu vises la tech, c’est du solide ; pour le hardware pur jus, passe ton chemin !
Pour qui l’école vaut vraiment le coup – et pour qui c’est un non-sens
- Profils gagnants :
- Geek de la data ou assoiffé d’IA (là, tu te régales direct)
- Fan de maths appliquées ou de finance quantitative (portes grandes ouvertes chez BNP ou Capgemini)
- Étudiant.e.s qui veulent bricoler leur parcours avec doubles diplômes/magistères (flexibilité ++)
- Profils perdants :
- Fétichistes du hardware/pur électronique (tu vas t’ennuyer sec)
- Accros à la chimie ou biotechnologies (options récentes = manque cruel de réseau pro)
Soyons clairs : si vous n’aimez pas les statistiques appliquées ou que travailler sur Excel vous rebute, CY Tech n’est probablement pas fait pour vous.
Les atouts méconnus de l’EISTI passés au microscope
Pédagogie orientée projets : du Python dès la première année, pas du Latin
On n’est pas à Poudlard ici, mais clairement, tu passes plus de temps à coder qu’à réciter l’alphabet grec. Dès la première année chez CY Tech, les étudiants plongent dans le project-based learning avec de vrais morceaux de Python, du machine learning light et des maths appliquées qui te mettent direct dans le bain. Pas de place pour les rêveurs : 12 semaines d'immersion professionnelle dès la 1A et des projets concrets toute l’année. Ce n’est pas juste « faire semblant », c’est se manger la vraie complexité des datas.
Les témoignages étudiants insistent sur une pédagogie qui mixe théorie (parfois trop), mais surtout collaborations agiles en équipe (et oui, avec Jira même si ça fait râler…).
Checklist des 4 projets phares :
- Développement d’un mini-algorithme d’IA pour prédiction météo locale (Data Science)
- Simulation d’un portefeuille boursier en mode fintech (Python & Mathématiques appliquées)
- Prototype IoT connecté pour suivi environnemental sur le campus (IoT, capteurs + Python)
- Hackathon interne : sprint 48h autour d’un défi cybersécurité (projet inter-assos)
À retenir : Si t’es du genre à suer devant un terminal ou à jubiler devant un dataset sale, tu seras servi…
Double Diplôme & magistère : l’arsenal pour booster votre CV
Parlons franchement : si tu veux un passeport en or pour la suite, c’est là que CY Tech joue une carte inattendue. Trois voies sortent du lot – attention, toutes ne se valent ni en sésame salarial ni en sélectivité !
| Double Diplôme / Magistère | Durée | Sélectivité | Plus-value salaire |
|---|---|---|---|
| Paris Dauphine (Maths Finances) | +1 an | Très élevée | ++ (>10K€/an) |
| SciencesPo Data & Humanités Digitales | +2 ans | Ultra-sélectif | +++ (>15K€/an) |
| Magistère Mathématiques Appliquées | Parallèle | Moyenne | + (~7K€/an) |
Un détail qui tue ? Le double diplôme avec SciencesPo colle un sticker « élite » sur ton CV côté data politique/consulting – mais faut supporter deux ans de dissertation. Dauphine est le choix des assoiffés de finance quantitative ; ceux qui veulent capitaliser dès le premier CDD savent où cliquer.
Insertion pro : taux d’emploi, salaires réels, retours recruteurs
Soyons clairs : ce n'est pas la foire aux illusions. Enquête 2024 à l’appui — 50 % des diplômés démarrent >39K€ bruts/an (hors prime), moyenne nationale des grandes écoles. On reste derrière ENSTA/ENSAE niveau salaire (eux dépassent 45K€ easy), mais l’écart se réduit grâce à la demande folle sur les profils data.
Recruteurs Custplace confirment : "CY Tech = filière plug-and-play pour nos besoins data scientist et analyst." Autant vous dire que si tu te bouges sur les stages, pas besoin d’attendre le chômage.
Anecdote glanée lors d’un forum pro : une étudiante embauchée par Capgemini a eu sa promesse dès avril (« J’ai halluciné : ils ont répondu avant même que je termine mon projet IA ! »). Voilà la vraie vie.
Vie associative & BDE : quand la data rencontre la barbe à papa
Trois assos sortent du lot – aucune ne se contente de distribuer des flyers moisis.
- BDE CY Tech : Usine à soirées et guerres psychologiques entre promos pendant les campagnes. Tu veux tester tes skills en comm’ agressive ? Viens ici.
- Club IA : Là où il faut aller si manipuler TensorFlow t’excite plus que faire du foot. Projets open-source; certains anciens bossent maintenant chez Google.
- Junior Entreprise : Pour ceux qui rêvent déjà de facturer leur PowerPoint à EDF. Les vrais deals se font ici et ça apprend plus que 6h de cours magistral sur la gestion projet !
Dans la vraie vie, les assos créent parfois plus de réseau pro que les modules « insertion » officiels… Mais faut aimer cravacher gratos !
Deux campus, deux ambiances : Cergy vs Pau, avantages comparés
Cergy = ville-labo connecté au RER A – accès Paris rapide mais loyers salés (400-800€/mois CROUS/résidences). Avantage : événements pro tous les mois et partenariat fort avec boîtes IDF; météo typique banlieue humide… Pau = soleil garanti six mois par an et loyers ridicules (>200€ CROUS) ; moins d’événements tech, mais ambiance familiale ++ et proximité montagne pour ceux qui veulent respirer autre chose que du PM2.5.
Résumé sec : Cergy = ambition/networking/maxi-budget; Pau = chill/météo/budget ric-rac.
Ce qu’on vous cache (ou presque) : les zones d’ombre de l’école
Frais de scolarité et aides : le vrai coût après les bourses
Vous trouvez que c’est devenu « public », donc quasi gratos ? Faux, archi-faux. Le ticket d’entrée à CY Tech (ex-EISTI) reste salé pour beaucoup, même si la façade est repeinte façon université. En 2024 : 3 658 € par an pour les non-boursiers. Les boursiers CROUS, eux, sont (en théorie) totalement exonérés. L’alternance, c’est jackpot : pas un centime déboursé et salaire mensuel qui tombe (env. 900€ net/mois dès la 2A).
Mais voilà l’astuce :
| Profil étudiant | Frais annuels à payer | Aides perçues (hors prêt étudiant) | Coût net sur l’année |
|---|---|---|---|
| Boursier échelon 7 | 0 € | Bourse ~5730€/an (2024-25) | (-5730€ « net ») |
| Non-boursier | 3 658 € | Nada | 3658€ |
| Alternant | 0 € | Salaire ~10k€/an | (-10k€, tu encaisses) |
Bref : bossez vos dossiers sociaux, car chaque euro compte. Et attendez-vous à des révisions tarifaires chaque rentrée — combo gagnant pour ceux en alternance ou boursiers, sinon coup de massue annuelle.
Classements en dents de scie : comprendre la méthodologie pour ne pas se faire berner
On arrête le mythe du classement immuable : une année sur deux, EISTI/CY Tech bouge dans l’échelle Usine Nouvelle ou L’Étudiant sans que personne n’explique pourquoi — ou presque. La raison ? Pondération ultra-variable selon les années : parfois on met +30% sur l’insertion pro, parfois ça vire à la course aux publications pseudo-scientifiques. Un exemple qui fâche : en 2024, le critère "salaire de sortie" a pris le dessus chez L’Étudiant alors qu’Usine Nouvelle misait plus sur "international" et "parité"…
La recherche ? Elle booste surtout les écoles qui peuvent payer des thésards à la chaîne — pas vraiment ton quotidien d’ingénieur data analyst. Et côté international, compter le nombre de conventions bilatérales ne veut rien dire si personne ne part vraiment.
« Un classement sans méthodo transparente, c’est du vent chiffré. »
Autant vous dire qu’il faut décoder chaque colonne avant de pavoiser ou flipper devant un rang qui monte ou descend sans queue ni tête…
Infrastructures & matériel : wifi capricieux, salles machines pleines – qu’en est-il vraiment ?
Le matos fait partie des sujets tabous… Pas étonnant : difficile d’avoir un campus nickel quand tu doubles tes promos en quatre ans. Retour Twitter/Custplace = plaintes régulières sur le wifi « digne d’un lycée », salles machines bondées dès mi-octobre.
Avantages / limites matérielles :
- + Salles récentes bien équipées sur Cergy (si tu arrives avant midi)
- + Imprimantes et bornes rechargeables accessibles étage principal
- – Wifi instable, micro-coupures fréquentes signalées par plusieurs étudiants surtout aux heures pleines (« J’ai dû finir mon devoir à la BU faute de réseau ! »)
- – Salles info souvent prises d’assaut, trouver un PC libre après 14h relève du sport universitaire ; certains font la queue devant les portes lors des périodes de projets/hackathons.
- – Matériel vieillissant côté Pau, PC moins performants, il faut aimer rétro-computing sous Windows 10 édition fatiguée…
Bref : on bricole plus qu’on n’innove question infra numérique.
Communication interne : coups de gueule récurrents des étudiants
Sur ce point précis, c’est carton rouge dans beaucoup d’avis internes — mais chuuut officiellement ça s’appelle « dialogue social »… Témoignages non-officiels récents :
- X., promo ingénieur data : « Les infos changent toutes les semaines sur Moodle – impossible de planifier mes soutenances ! »
- Y., alternante finance quanti : « On reçoit trois mails contradictoires pour l’organisation des stages… Résultat personne ne sait s’il doit valider son contrat auprès du secrétariat ou du tuteur pédagogique.»
Soyons clairs : organisation tatillonne mais communication foutraque = stress garanti au mauvais moment.
EISTI vs la concurrence directe : qui sort vainqueur ?
EISTI ou ESTACA ?
Ce duel met en lumière deux écoles aux secteurs très différents, mais comparables en termes de coût et de retour sur investissement (ROI).
| Critère | EISTI (CY Tech) | ESTACA |
|---|---|---|
| Coût annuel | ~3 658 € (public, hors bourse) | ~8 000 € (privé, aucune exonération) |
| Salaire moyen à l'embauche | 38 500 € brut/an (profil data/finance) | 42 000–45 000 € brut/an (avionique/transports) |
| Réseau alumni | 7 000+ diplômés, surtout banque, IT, conseil | >11 000 diplômés, mastodontes transport et aéronautique |
| Alternance possible | Oui dès la 2A, très recherché (data/IA) | Non systématique, stage long privilégié |
Autant vous dire : si t’es câblé avionique ou mobilité du futur, ESTACA atomise la concurrence côté salaire/poste. Mais attention aux frais de scolarité... Pour la tech pure et le rapport budget/insertion pro, rien ne bat l’EISTI en mode data – surtout en alternance où tu passes même devant sur le plan financier.
Pour creuser tous les détails côté ESTACA : Analyse complète ESTACA
EISTI ou ESTP ?
On confronte ici deux ADN totalement opposés : d’un côté l’ESTP s’impose comme le vaisseau amiral du BTP/génie civil avec un réseau bétonné (50 000 alumni dont une sacrée part dans les majors du BTP), de l’autre l’EISTI/CY Tech monte fort dans les métiers de la data science et de l’IA. Dans la vraie vie : tu veux concevoir des ponts physiques ou des pipelines d’algos ? Pas le même métier, pas le même carnet d’adresses.
- ESTP : réseaux ultra-solide pour décrocher des postes en maîtrise d’œuvre, gestion de chantiers internationaux, cabinets d’ingé top niveau. Les salaires grimpent vite via expatriation chantier et mobilité internationale (+ primes non négligeables). Génie civil = secteur qui ne connaît jamais vraiment de crise… sauf effondrement économique total.
- EISTI : Accélérateur pour ceux qui visent l’analyse prédictive, finance quantitative ou architecture logicielle. Insertion rapide mais + volatile selon cycles économiques tech. Peu/pas de débouchés directs en génie civil ou construction – c’est une hérésie d’y aller pour ça.
Bref : choisir entre ESTP et EISTI est un non-sens si t’as déjà un projet pro solide ; seul point de croisement possible = management généraliste mais c’est jouer petit bras à ce niveau.
EISTI ou EPITECH : culture code vs culture ingénieur
- EISTI / CY Tech
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- Vision "ingénieur généraliste orienté data/sciences appliquées"
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- Alternance officielle CTI possible (et très demandée par les entreprises)
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- Double diplômes Dauphine/ScPo – booste CV hors tech pure.
- – Parfois trop académique/trop "maths" pour pur dev.
- – Moins agile sur les frameworks up-to-date que certaines écoles privées hype.
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- EPITECH
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- Immersion totale code/projets réels dès J1 ; t’apprends à te planter vite et fort.
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- Pédagogie "no-cours magistraux", full projects/peer learning ; ambiance hackathon permanent selon certains...
- – Pas reconnu CTI = accès à certains concours/fonctions publiques limité ; réseau centré IT/startups mais moins institutionnel.
- – Peu ou pas de vrai bagage maths/théorie forte ; si tu rêves d’être quant chez Goldman Sachs… change de crémerie !
-
Déclic rapide : tu veux coder toute ta vie ? EPITECH. Tu veux aussi comprendre la théorie derrière l’algo ? EISTI.
EISTI ou Polytech : placement, alternance, réseau public
Soyons francs : Polytech Lille coche beaucoup de cases « bons plans » dans le circuit public avec alternance accessible à quasi tous les profils (surtout BAC+2/BUT génie industriel/génie civil). Placement très correct (>80% en CDI), mais salaires légèrement en retrait par rapport aux filières data pures type ENSAI/EISTI. L’ancrage en région favorise souvent les étudiants locaux plus que la mobilité nationale/internationale… sauf exceptions majeures comme Polytech Marseille côté numérique !
L’EISTI/CY Tech reste plus sélectif à l’entrée et vise des secteurs « premium » (data science/finance quanti), donc meilleure croissance salariale après 3 ans sur Paris-IDF. Mais question accès alternance : match quasi nul avec Polytech Lille (= formation ingénieur par apprentissage bien implantée).
Une anecdote révélatrice : un ancien Polytech a dû patienter six mois pour signer chez Airbus alors qu’un ex-EISTI était appelé pendant son stage chez BNP Paribas… Soyons clairs : le réseau compte autant que le diplôme dans la vraie vie.
Admissions 2025 : vos chances réelles d’entrer chez CY Tech
Parcoursup post-bac : barres d’admission, dossiers qui passent
Tu veux tenter CY Tech via Parcoursup ? Oublie les fantasmes du ticket d’entrée facile : le couperet tombe souvent autour de 13/20 de moyenne générale en terminale (données internes 2024). Et c’est encore plus relevé si tu ne coches pas la case Maths Expertes ou Spé NSI. Les profils forts sur le triptyque maths/NSI/physique sont clairement surreprésentés.
Checklist anti-recalage – Dossier gagnant Parcoursup :
- Moyenne générale ≥ 13/20 (Terminale)
- Mathématiques spécialité et/ou option Maths Expertes (indispensable)
- Notes solides en NSI ou Physique-Chimie (≥ 14)
- Projet motivé bétonné, cohérent avec Ingénierie/Data
- Engagements extrascolaires valorisés (asso, projets perso tech…)
Un dossier moyen en mathématiques risque de vous placer en liste d’attente prolongée. Si t’as séché la spé maths, passe ton tour direct !
Concours CPGE (MPSI, MP*, PC…) : rangs d’intégration, retours de prépas
Les intégrations via CPGE se jouent à quelques places près chaque année. Les chiffres sont confidentiels mais voilà un aperçu remonté des forums et admissibles 2023-24 :
| Filière | Rang minimum | Rang moyen | Rang maximum |
|---|---|---|---|
| MP* | 250 | 380 | ~700 |
| MPSI | 300 | 450 | ~850 |
| PC | 400 | 600 | ~1000 |
| PSI | 450 | 650 | ~1050 |
À retenir : MP* et MPSI sont clairement prioritaires dans les admissions EISTI/CY Tech, surtout pour les filières Data/IA. Les retours « off » de prépa confirment que ceux hors Top 700 doivent viser l’option alternance ou une autre école moins cotée.
Admissions parallèles bac+2/+3 : DUT, Licence, Magistère
Le vrai parcours du combattant commence ici pour les « parallèles ». Sélection sévère sur dossier puis oral costaud : seulement 1 candidat sur 5 est pris chaque année. On ne te roule pas dans la farine – il faut vraiment sortir du lot niveau bulletin et projet !
Étapes procédure parallèle :
1. Dépôt dossier académique détaillé (bulletins L2/DUT/BUT/Magistère)
2. Lettre de motivation calibrée Data/Finance/IA (pas de blabla générique)
3. Entretien oral technique + personnalité devant jury prof/industriel
4. Décision finale sous quinzaine (admis/liste attente/refus)
Les candidats issus de BUT informatique/bachelor data/maths appliquées ont clairement une longueur d’avance… Les autres rament dur pour décrocher leur place.
Alternance et contrats pro : la voie anti-endettement
La vraie combine pour sortir sans prêt étudiant ni sueur froide la nuit ? L’alternance made in CY Tech ! Dès la deuxième année ingénieur, tu switches sur un rythme 3 semaines entreprise / 1 semaine cours, validé CTI — oui monsieur/madame. Résultat concret : tu encaisses jusqu’à 10k€/an net tout en te forgeant un réseau solide dans des boîtes type ENEDIS ou Capgemini — deux partenaires majeurs qui chassent déjà sur le campus !
Dans la vraie vie : ceux qui prennent cette route sortent diplômés ZÉRO dette ET avec un CDI signé avant même la fin du cursus… sauf à dormir pendant leurs missions.
Filières & débouchés : laquelle paiera votre loyer à 30 ans ?
Data Science & IA : eldorado ou bulle prête à exploser ?
La demande pour les compétences en data et IA reste en forte croissance. En 2024, les offres d’emploi pour les profils data scientists ont bondi de plus de 50% par rapport à 2023 selon DataBird. Paris et ses environs affichent plus de 900 annonces actives – c’est tout sauf saturé pour ceux qui savent coder ET expliquer un modèle.
Le salaire médian d’un junior tourne autour de 45 k€ brut/an, mais certains décrochent >50k€ avec la double compétence stats/IA (source offres Indeed et Welcome to the Jungle).
Skills clés demandés :
- Maîtrise Python/R/scikit-learn/SQL
- Pratique avancée Machine Learning & Deep Learning
- Expérience cloud (AWS/GCP/Azure)
- Gestion projets agiles/data viz (PowerBI/Tableau)
- Notions GDPR/data privacy et MLOps obligatoire
La réalité ? Ceux qui croient que l’IA va remplacer tous les jobs… n’ont jamais déployé un modèle bancal en prod. Le marché reste ultra-tendu pour les vrais techos.
Finance Quantitative & Risk Management : les maths qui rapportent
C’est le cash game du secteur EISTI/CY Tech. Les salaires front-office (trading, structuration) écrasent ceux du risk management côté banque – et pas qu’un peu. Pour Paris : débuter à 55–60 k€ base + bonus en tant que quant chez CACIB ou SG, c’est standard ; côté risk management tu peux t’asseoir sur le variable.
| Poste | Salaire Base (€ brut/an) | Bonus Moyen (€) |
|---|---|---|
| Quant Front Office | 55 000–60 000 | 6k–12k |
| Risk Management Analyst | 42 000–46 000 | <3k |
| Quant Dev/Research | 65 000–75 000 | >10k |
Un détail qui ne pardonne pas : sans thèse ou master spé (Dauphine/SciencesPo), peu d’accès aux desks stratégiques. Les autres végètent parfois dans le middle office. Autant vous dire : si t’es allergique à la volatilité…
Informatique & Business Analytics : polyvalence ou dilution ?
Le monde veut des business analysts… mais pas des touche-à-tout moyens ! En 2024, la demande reste massive dans l’industrie, la finance et la distribution numérique ; attention pourtant aux fausses promesses « métiers d’avenir ».
+ / – Business Analytics
- + Polyvalence extrême (IT/projet/métier)
- + Accès facile au secteur bancaire/conseil/startups
- + Perspectives internationales (profil anglo-saxon très valorisé)
- – Risque fort de dilution des compétences techniques (tu deviens PowerPoint pilot plus que data scientist)
- – Salaires plafonnants hors secteur finance digitale
- – Routine rapide si tu refuses la mobilité géographique ou sectorielle
Soyons clairs : tu veux coder ET pitcher devant board direction ? Fonce. Tu veux juste faire du reporting automatisé ? Passe ton tour…
Biotech / Chimie / Génie civil : les nouvelles options valent-elles le pari ?
Les filières Biotechnologie et Chimie chez CY Tech jouent clairement la carte niche. Parmi les débouchés identifiés : ingénierie tissulaire/biomatériaux/matériaux pour prothèses côté biotech ; recherche appliquée santé/pharma/cosmétique côté chimie ; génie civil = ingénierie structurelle surtout PME et bureaux études régionaux.
Mais soyons francs : le réseau reste court pour l’instant face aux mastodontes type INSA Lyon ou Polytech Lille. Les postes R&D ou production sont accessibles mais nécessitent souvent un master complémentaire ou de migrer vers l’international pour vraiment booster son salaire.
Dans la vraie vie : miser là-dessus peut payer si tu vises une carrière recherche/appliquée ultra-ciblée… mais ce sera beaucoup moins sexy sur LinkedIn que « Data Scientist Paris ».
Salaires d’embauche : chiffres officiels vs retours d’anciens
Pas question de se fier aveuglément aux brochures école. Voici le comparatif sec entre chiffres institutionnels et remontées réelles LinkedIn alumni/EISTI :
| Source | Salaire Moyen Brut Annuel (€) | % CDI signés avant diplôme |
|-----------------------|-------------------------------|---------------------------|
| Officiel EISTI | 38 500 | ~80% |
| Alumni LinkedIn #1 | 37 000 | CDI signé |
| Alumni #2 | 42 000 | Freelance |
| Alumni #3 | 40 800 | CDD suivi CDI |
| Alumni #4 | 36 500 | Poste à l’étranger|
| Alumni #5 | 39 200 | Alternance → CDI|
| Alumni #6 | 35 600 | Attente emploi |
| Alumni #7 | 43 300 | CDI signé |
| Alumni #8 | 39 900 | Mission longue |
| Alumni #9 | 44 100 | CDI signé |
| Alumni #10 | 41 500 | Stage prolongé |
Résumé sec : l’officiel ne fantasme pas trop mais gomme les sorties précaires et oublie les galères logistiques post-diplôme. Dans la vraie vie : compter sur un CDI direct est crédible… sauf grosse crise sectorielle.
Vie étudiante à Cergy et Pau : les à-côtés qui peuvent tout changer
Logement, RER et météo : logistiquement viable ?
Soyons clairs, la vraie galère commence dès que tu cherches un appart. À Cergy, compte mini 415 €/mois (studio) jusqu’au double si t’as la folie du neuf ou de la résidence surveillée (sources SeLoger et Studapart). Le budget grimpe vite, alors qu’à Pau, on tombe sous les 11 €/m²/mois : ça veut dire 300 à 400 € pour un vrai deux-pièces lumineux. Pau, c’est le paradis du petit loyer – et rarement de files d’attente pour visiter…
Côté transport : le RER A assure une fréquence toutes les 10 minutes aux heures pleines (sinon 20 min), mais oublie la tranquillité si tu vises Paris centre aux heures de pointe – option sardine garantie. À Pau, déplacements = bus ou vélo, pas de métro mais zéro stress.
Niveau météo, Cergy c’est l’humidité francilienne plus ou moins crade toute l’année. Pau ? Soleil six mois non-stop, ciel pur et montagnes en bonus visuel !
Résumé sec : vivre à Pau = éco + soleil ; Cergy = réseau + proximité Paris mais budget serré.
Ambiance BDE, soirées et sport : mythe ou réalité
Autant vous dire : au BDE CY Tech, personne ne roupille dans son coin. Trois événements sont incontournables :
- WEI (Week-End d’Intégration) : version XXL sur deux jours – paintball, bêtises organisées façon bootcamp, vrai rite de passage où même les timides se retrouvent affublés d’un costume ridicule.
- Hackathon « Nuit du code » : marathon codage non-stop avec pizzas froides à partir de minuit et victoire pour ceux qui tiennent jusqu’à l’aube sans bug fatal. Anecdote entendue : un binôme a planté son projet Live juste avant le jury… rattrapage express sur PowerPoint improvisé !
- Gala CY Tech : soirée en costard au Palais Beaumont ou dans une salle chic Cergy – BDE met le paquet niveau animations/dj. Les sportifs ne sont pas oubliés (olympiades inter-promos tous les ans).
Dans la vraie vie : ceux qui s’investissent ressortent avec plus de réseau pro que via les modules officiels.
Partir à l’international : vraies opportunités ou brochure marketing ?
Soyons francs : CY Tech se vante d’une pelletée de partenaires. Mais tous ne se valent pas côté prestige/sélectivité. Voici cinq universités partenaires réellement identifiées pour un semestre/double diplôme :
- University of Wollongong (Australie)
- Lund University (Suède)
- Université Laval (Québec)
- Politecnico di Torino (Italie)
- Universidad Politécnica de Madrid (Espagne)
Ne rêvez pas trop sur Harvard/Stanford ici… Par contre Lund/Laval sortent du lot pour la data/IA.
On oublie souvent que partir oui, mais encore faut-il y être admis ; chaque filière = quotas très serrés.
FAQ cash sur l’EISTI : vos questions, mes réponses
CY Tech est-elle toujours reconnue CTI ?
Soyons clairs : CY Tech (ex-EISTI) a bien la reconnaissance CTI pour son diplôme d’ingénieur en 2024-2025 (source : Programmation CTI 2024-25). La prochaine évaluation périodique tombe entre septembre et novembre 2024. En français simple : aucun risque de diplôme « non reconnu » pour ceux qui intègrent à la rentrée. Durée d’habilitation : renouvellement classique tous les 5 ans, pas de red flag imminent.
Le passage au public a-t-il dégradé la qualité des cours ?
« Le contenu a gagné en rigueur, mais l’administration rame encore. »
Citation signée d’un ancien promo 2019, et ça résume tout. Côté formation, le fond technique est jugé plus carré ; par contre, l’organisation interne fait parfois sourire… ou pleurer. Dans la vraie vie : tu gagnes en sérieux académique mais tu perds en flexibilité pour gérer les galères administratives.
Peut-on vraiment décrocher un stage à l’étranger ?
Autant vous dire : oui, mais pas n’importe où. Les stats récentes montrent que 35 % des étudiants effectuent leur stage hors Europe (source CY Tech Mobilité). Les destinations qui cartonnent actuellement :
1. Canada (Montréal/Toronto)
2. États-Unis (East Coast/Silicon Valley)
3. Australie (Melbourne/Sydney)
La vraie difficulté ? Dégoter un VISA dans les temps et montrer que tu n’es pas juste là pour le selfie devant Googleplex…
Que valent les doubles diplômes avec Dauphine et SciencesPo ?
Parlons net, pas de mythe.
- Dauphine x CY Tech :
- +15 à 20% sur salaire d’embauche moyen selon retours d’alumni forums ; souvent >49K€ brut/an dès sortie si finance quanti ou data science.
- Réseau très sélect Paris-IDF, passeport express pour banques/institutions financières/recherche appliquée.
- SciencesPo x CY Tech :
- Effet prestige +++ sur CV côté conseil/stratégie/data policy ; certains anciens témoignent de recrutements directs chez McKinsey ou Deloitte.
- Réseau alumni SciencesPo = démultiplicateur pour postes internationaux et accès think tanks/politiques publiques.
Soyons clairs : ces doubles diplômes sont ultra-sélectifs (dossiers béton obligatoires) mais ils boostent ton niveau de jeu et tes connexions – si tu tiens la cadence dissertation ET algèbre linéaire !
Conclusion : candidature validée ou tournez-vous les talons ?
Vous attendez le feu vert ou le carton rouge ? On ne va pas vous bercer avec du storytelling bullshit, l’heure est au bilan tranché :
POUR :
- Insertion pro solide (data, finance) – CDI avant remise de diplôme dans 80% des cas.
- Alternance = meilleure option française pour sortir sans dette.
- Réseau pro qui accélère sur Paris, top doubles diplômes (Dauphine/SciencesPo).
- Projets et vie asso dynamite : la vraie vie d’ingé tech, pas que du PowerPoint.
CONTRE :
- Administration parfois à la ramasse, communication interne digne d’un escape game niveau expert !
- Infrastructures pas à la hauteur du boom d’effectifs : wifi capricieux, files d’attente pour les salles info.
- Filières récentes (biotech/chimie) = réseau pro trop light pour décoller vite.
Le conseil qui vaut son pesant de cacahuètes : déplacez-vous sur les deux campus, interrogez sans filtre les étudiants et testez l’ambiance. La brochure ne dit pas tout ; dans la vraie vie, faut choisir en pleine conscience… Autant vous dire : ici on ne prend pas les indécis !
