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Phelma avis : guide long format et comparatif sans langue de bois

En matière de débouchés, Grenoble INP – Phelma est dans le peloton de tête des écoles d’ingénieurs. Mais que vaut-elle vraiment ?

17 min
Établissements & Classements
9 July 2025 à 22h16

Énorme réputation, débouchés de malade, cadre de vie de dingue : sur le papier, Grenoble INP – Phelma a tout pour elle. Sauf qu’une école ne se résume pas à des éléments de langage marketing. Pour un étudiant, il est vital de comprendre ce qui l’attend concrètement : pédagogie, vie étudiante, conditions d’admission, salaires, réseau… C’est tout l’objet de ce guide ultime. - On te livre les données, les témoignages et les conseils à ne SURTOUT pas louper.
- On te révèle les points faibles que l’école aimerait taire.
- On te donne la méthode pour choisir en toute connaissance de cause.

Grenoble INP – Phelma : un choix éclairé ?

Le résumé en 30 secondes : forces, faiblesses, profil idéal

  • Réseau béton : la réputation de Phelma auprès des boîtes tech et du secteur industriel fait encore le job (source alumni 2018) !
  • Diversité technique : gamme d’options pointues en microélectronique, matériaux, énergie.
  • Accès aux labos CEA/LETI : immersion rapide dans la recherche appliquée — mais place limitée, tout le monde n’en profite pas.
  • Vie associative vivace… mais certains trouvent l’entre-soi pesant et le BDE pas toujours inclusif.
  • Charge de travail parfois démentielle : témoignages récurrents sur la quantité d’heures sup’ non rémunérées (surtout en L3/M1).
  • Profil idéal : bosseur ultra-polyvalent, à l’aise avec la physique hardcore ET qui sait réseauter. Les introvertis paieront cher leur discrétion.

« 87% trouvent un job en moins de deux mois ; délai médian d’embauche après diplôme : 13 jours » (extrait de la brochure officielle Phelma)

L’argument massue : taux d’employabilité à 13 jours – vérité ou élément de langage ?

École Délai médian premier emploi Source
Grenoble INP - Phelma 13 jours Brochure officielle / site Phelma
ESPCI Paris 16 jours Enquête insertion ESPCI 2023
CentraleSupélec 11 jours Enquête emploi CentraleSupélec/CGE

La différence se joue à quelques jours près entre toutes ces grandes écoles. Cependant, ces statistiques ignorent les poursuites en thèse, les doubles diplômes longs à décrocher, et ne mentionnent pas les précaires invisibles qui galèrent hors radar. En somme, il s'agit davantage d'un argument marketing que d'une vérité absolue.

Classement, réputation et réseau : que vaut Phelma sur le papier ?

Positions dans les classements nationaux & internationaux (et pourquoi il faut relativiser)

Afficher un palmarès, c’est vendeur, mais il est important de creuser davantage. Phelma pointe 39e au classement général de L’Usine Nouvelle 2025 (sur 127), à égalité avec Arts et Métiers — ce n’est pas le top 10, mais ce n’est pas non plus la sortie de route. Côté recherche, la donne change totalement : 6e place en France pour l’impact scientifique. À l’international, elle reste absente du top QS global (pas d'entrée dans le top 150 selon QS par discipline "engineering").

Classement Rang Critère clé
Usine Nouvelle (2025) 39 Général
Usine Nouvelle (2025) 6 Recherche
Usine Nouvelle (2025) 11 International
L’Étudiant (2024) ~40 Ratio enseignant/élève
QS Engineering (2024) >150 Visibilité mondiale
  • Le poids de la recherche booste clairement la position scientifique de Phelma.
  • Ratio enseignants/étudiants correct mais sans explosion des moyens individuels.
  • Budget : inférieur aux poids lourds parisiens ; effet direct sur la vie campus et les projets hors-labos.
Les classements sont une simplification brutale : ils ne jugent ni la pédagogie réelle ni la capacité à encaisser la pression du rythme Phelma. Considérez ces chiffres comme des panneaux indicateurs, pas comme une boussole absolue.

Puissance du réseau alumni : chiffres, secteurs d’embauche, zones géographiques

« Réseau Phelma », ça pèse ? Autant vous dire : en microélectronique ou matériaux avancés, c’est une carte VIP. Un vieux de la promo 85 m’a glissé un soir que « n’importe qui trouve au moins deux contacts chauds chez STMicro ou Air Liquide en un message LinkedIn bien senti » !

Top 5 secteurs où partent les diplômés :
- Micro-électronique & semi-conducteurs
- Energie & nucléaire
- Matériaux avancés & nanotech
- Santé / biomédical
- Data science & IA appliquée

Impossible d’occulter que ce maillage s’ancre surtout autour de Grenoble/Lyon/Paris… et très marginalement à l’international hors Europe franco-compatible. Soyons lucides : pour viser la Silicon Valley ou Singapour, faudra bétonner en mobilité perso.

Débouchés, salaires, carrières : ce que les stats disent vraiment

Fourchettes salariales à 0, 3 et 5 ans – analyse critique

Ne comptez pas sur Phelma pour vous vendre du rêve sans filtre. Le chiffre officiel : 39 600 € brut/an à la sortie (hors primes), mais dans la vraie vie, c’est très variable suivant le secteur et surtout l’endroit où vous tombez.

Expérience France (€ brut/an) Étranger (€ brut/an)
Début (0 an) 33k – 40k 41k – 52k
Confirmé (3 ans) 40k – 50k 49k – 65k
Senior (5+ ans) 48k – 62k 59k – 85k

Espoirs d’expat ? Les fourchettes à l’étranger explosent… mais seuls les profils bilingues et mobiles raflent la mise. Au passage : Mines Paris creuse l’écart dès la première année (+15%), Polytech reste derrière.

Histogramme comparatif des salaires moyens d’ingénieurs diplômés en micro-électronique issus de Phelma, Mines Paris et Polytech

Ces moyennes cachent une réalité fracturée selon les filières, le genre et la mobilité internationale. Ce n’est pas un eldorado automatique !

Focus secteurs clés : micro-électronique, matériaux, énergie, santé

  1. Micro-électronique & télécoms :
    • Débouchés : architecture circuits intégrés, R&D capteurs MEMS.
    • Marché : >60 milliards €/an Europe.
    • Recruteurs phares : STMicroelectronics, Soitec, CEA-LETI.
  2. Matériaux avancés / nanotechnologies :
    • Débouchés : ingénierie nanostructures, procédés innovants.
    • Marché : croissance >7%/an monde.
    • Recruteurs phares : Arkema, CNRS, Air Liquide.
  3. Énergie & environnement :
    • Débouchés : smart grids, électrochimie industrielle.
    • Marché : énorme transition (nucléaire/hydrogène).
    • Recruteurs phares : EDF R&D, Schneider Electric.
  4. Santé & biomédical :
    • Débouchés : instrumentation médicale, imagerie avancée.
    • Marché : >20% des diplômés partent dans le secteur « HealthTech » depuis 2021 !
    • Recruteurs phares : bioMérieux, Siemens Healthineers.

Exemples de parcours atypiques (R&D, start-up, thèse CIFRE)

Un ancien de Phelma promo 2017 a partagé son expérience : « J’ai monté ma boîte de capteurs quantiques après une thèse CIFRE au CEA-Leti. Aucune startup nation bidon derrière moi — juste une obsession technique et deux anciens du labo qui m’ont rejoint sur le projet quand tout le monde pariait sur mon échec. Aujourd’hui, on alimente trois consortiums européens… mais ça a failli s’arrêter net deux fois faute de subventions. » Morale ? Ici, on peut tracer hors-piste si on s’accroche — mais sans paillettes garanties.

Programme & pédagogie : promesse d’excellence ou overdose de physique ?

Majeures et options : qui y trouve son compte

Voici ce que tu ne trouveras pas sur les belles plaquettes marketing : le choix des majeures à Phelma, c’est le vrai crash-test pour savoir si tu vas t’éclater… ou te cramer les neurones. Les cursus sont hyper-techniques, segmentés à l’extrême, et tu n’échapperas jamais au duo infernal « maths/physique appliquée ».

Majeure / Option Crédits ECTS Débouché clef
Micro & Nanotechnologies 60 Ingénieur R&D semi-conducteurs (STMicro)
Energie – Electrochimie – Procédés 60 Ingénieur smart grids / Nucléaire (EDF)
Matériaux Avancés & Nanosciences 60 Ingénieur innovation matériaux (Arkema)
Biomédical & Imagerie 60 Ingénieur systèmes médicaux (Siemens)
Informatique Industrielle & Data 60 Data Scientist IA embarquée (CEA-LETI)

Tableau des majeures Phelma avec ECTS et débouchés

Si vous fuyez les équations de Maxwell, mieux vaut passer votre chemin !

Méthodes pédagogiques : TP, projets, recherche – l’envers du décor

Ici on parle d’une répartition quasi-militaire CM/TD/TP : environ 40% cours magistraux, 30% travaux dirigés et 30% TP ultra-concrets (robotique mobile, microcontrôle optique, synthèse matériaux…). Dès la première année, projet industriel obligatoire ; en L3-M1, jusqu’à 35% du cursus dédié aux travaux de groupe.
- Les soutenances orales en anglais sont systématiques dès M1 — prépare-toi à te prendre des questions bien salées sur des sujets que tu pensais avoir compris !
- Niveau rythme : charge de travail souvent jugée « hors normes », note ⭐⭐⭐⭐☆ (4/5). Certains explosent en vol à cause du cumul projets/rendus/devoirs maison. Personne ne t’avertit qu’ici le burn-out n’est pas un mythe urbain…

Stages & alternance : accès aux labos CEA/LETI vs. chasse gardée ?

Phelma se vante d’un accès privilégié aux labos CEA/LETI mais tout le monde ne passe pas la barrière : quotas serrés, sélection sur dossier + rapport de motivation béton… Même pour ceux pistonnés par leur prof référent, rien n’est jamais acquis. Chaque année des places restent hors d’atteinte faute de réseau ou manque de timing.

Conseils pour décrocher un stage au CEA :
  • Participez à un projet tutoré en L3/M1 avec un encadrant affilié au CEA.
  • Soignez votre CV technique : mettez en avant des résultats concrets plutôt que du blabla théorique.
  • Impliquez-vous dans les événements "Journée des partenaires" : le premier entretien se fait souvent autour d’un café, pas via une plateforme officielle.

Conditions d’admission et frais : qui peut (vraiment) entrer à Phelma ?

Accès CPGE, AST, internationaux : barres, quotas, réalités

Vous pensez que c’est open-bar pour intégrer Phelma ? Foutaises… L’accès est calibré façon usine à gaz :

  • Concours CCINP (CPGE scientifiques) :
    • Barre d’admissibilité 2023: MP/PC/PSI ≈ 165–175/300.
    • % de places: ~68% du total (près de 250 sur 370).
  • Admissions sur titres (AST - licences/BUT/DUT) :
    • % de places: ~18%. Sélection ultra-rigide sur dossier + entretien.
  • Internationaux :
    • % de places: moins de 10%. Procédure Campus France ou double-diplôme minoritaire.

Côté parité, c'est pas Byzance : la promo 2024 affiche seulement 28,7% de femmes. La mixité progresse à la petite cuillère…

Coût total d'une scolarité à Grenoble : frais + vie réelle

Poste de dépense Montant annuel (€)
Droits d’inscription (2024) 2 112
CVEC 100
Logement Crous (~studio) 3 700
Transport (TAG+TER annuel) 510
Courses alimentaires 2 200
Assurances & santé 240
Total estimé/an 8 860
Budget caché : Matériel de laboratoire (ordinateurs spécifiques, calculettes graphiques homologuées), voyages linguistiques obligatoires et dépenses imprévues peuvent rapidement ajouter plus de 1 000 € par an. Prévoyez large ou serrez les dents en fin de semestre !

Bourses, alternance, double diplôme : pistes pour amortir

  • Bourse sur critères sociaux CROUS : cumulable avec exonération partielle des frais INP.
  • Alternance en dernière année : rémunérée, mais seulement ~4,5% des étudiants y accèdent chaque promo.
  • Aides mobilité/double diplôme international : bourses d’excellence (jusqu’à 5000€/semestre), voir Campus France.

Vie étudiante & cadre de vie : Grenoble, eldorado ou cauchemar urbain ?

Associatifs & BDE : esprit clan ou vrai tremplin ?

À Phelma, les associations sont omniprésentes, mais l’ouverture n’est pas automatique : certains cercles restent fermés aux non-initiés. Petit inventaire des 5 assos qui font (ou défont) la vie sur le campus :

  • Cercle Phelma (BDE) : pilotage de toutes les soirées officielles et WEI ; carnet d’adresses béton, accès aux meilleurs plans… mais recrutement souvent jugé "clanique".
  • Junior Conseil Phelma (JCP) : asso d’ingénierie/conseil ; missions techniques pour entreprises, bon tremplin CV mais réseau fermé.
  • Phelma Solidaire : caritatif (soutien enfants malades), rare espace d’ouverture inter-filières.
  • Musique & Scène : organisation de concerts internes ; team soudée, intégration rapide si tu joues du synthé ou du rock.
  • Club Robotique : projets compétitions robotiques nationaux, ambiance geek assumée, accès au matériel école top niveau.

L'entre-soi existe — surtout côté BDE/Junior Conseil — alors que les assos solidaires ou musique tirent vers plus d’accueil. Tout dépend de ton profil : "si t’as pas le sweat officiel du Cercle dès novembre… tu risques de rester spectateur" m’a confié un L3.

Logement, transport et ski : réalités budgétaires et logistique

Type / Localisation Prix mensuel (€)
Studio CROUS 250 – 440
Résidence privée 460 – 530
Colocation centre-ville 300 – 400 (par pers.)
Tram illimité étudiant ~28
Forfait ski étudiant 20–30 la journée

En gros : CROUS = abordable mais files d’attente interminables. La coloc cartonne (et permet d’éviter la solitude des studios). Le tramway relie tout, mais horaires serrés après minuit ! Skier à Chamrousse ou aux Sept Laux ? Possible en moins d’une heure depuis le campus, avec bus organisés par certaines assos.

Vue aérienne de Grenoble avec les massifs alpins, rappelant la proximité du ski pour les étudiants de Phelma

Atmosphère campus : pression et diversité sous surveillance

Phelma revendique ses origines « melting-pot », mais les chiffres parlent : moins d’1 étudiante sur 3 dans la promo (autour de 29% femmes), mixité en progrès… mais ambiance encore très masculine dans certains groupes techniques. Pression académique permanente : entre partiels, projets et devoirs maison, peu de répit — les soirées servent autant à souffler qu’à réseauter en mode survie. Certains dénoncent une fatigue sociale liée à l’entre-soi du BDE et au manque de diversité culturelle réelle.

"L’hiver grenoblois ? Si tu rates ton intégration avant Noël t’es vite paumé.e. Les soirées sauvent parfois la santé mentale… mais il faut oser pousser les portes !"

Phelma vs concurrents : ESPCI, Centrale, Mines, Polytech

Tableau comparatif : critères MECE (matière, coût, réseau, R&D, salaire)

École Matière phare Coût total 3 ans (€) Puissance réseau alumni Part recherche / thèses Salaire médian 3 ans ( brut/an)
Phelma Microélectronique, Matériaux ~26 500 Fort (Grenoble-Lyon-Paris) Élevée (>20% en thèse) 45 000
ESPCI Chimie/Physique pluridisc. ~22 000 Ultra-pointu (sciences dures) Exceptionnelle (~30%) 47 000
Centrale Géné/génie industriel >31 000 Très vaste (France/international) Moyenne (~15%) 51 000
Mines Paris Energie, data, management >33 000 Hyper-institutionnel Haute (20%+) 54 000
Polytech Informatique/Automatique <20 000 Discret mais dense régionalement Basse (<10%) 41 000

Ces valeurs sont issues de compilations officielles et d’enquêtes alumni. N’oubliez pas la variable cachée : le coût de la vie explose à Paris…

Scénarios d’orientation : qui devrait préférer quoi ?

  1. Team "physique pure et recherche" : L’étudiant obsédé par les sciences fondamentales et une carrière en laboratoire va s’éclater à l’ESPCI. Admis souvent sur dossier béton en prépa MP/PC, il trouvera un écosystème unique pour pousser jusqu’au doctorat.
  2. Fan de high-tech industrielle & gros débouchés privés : Profil pratique, solide en physique appliquée et matheux — direction Phelma ou Mines si tu veux maximiser R&D + accès industrie lourde (énergie/microélec). Les purs gestionnaires IRL iront chez Centrale.
  3. Recherche de flexibilité régionale & budget serré : Candidat orienté informatique/automatique avec contraintes financières ou souhait de rester proche de son bassin d’origine ? Polytech fait le job sans prestige tapageur mais avec une vraie employabilité régionale.

Prestige trompe-l’œil : La marque Centrale ou Mines fait bander les DRH… mais la vraie vie c’est la valeur ajoutée en sortie et ce que tu fais dans les labos/projets. J’ai vu plus d’un ESPCI “no name” doubler un X ultra-médiatisé parce qu’il savait coller des brevets ou piloter une équipe R&D dès la première année — arrêtez de fétichiser le logo sur le diplôme !!

Avis d’étudiants & d’alumni : la parole sans vernis

Best of témoignages

  • « La charge de travail, c’est pas une rumeur : certains soirs tu te demandes pourquoi t’as pas choisi un IUT peinard ! »
  • « Si tu veux bouger à l’international, prépare-toi à tout gérer toi-même : l’école ne tient pas la main. »
  • « J’ai adoré les stages en labo, mais faut vraiment se battre pour les décrocher – piston ou rien… »
  • « L’ambiance : top si t’es extraverti et que tu rentres vite dans les assos du Cercle. Sinon, tu peux vite te sentir invisible. »
  • « Les profs sont pointus mais pédagogie variable : certains balancent leur PowerPoint sans se retourner. Débrouille-toi ! »

Alertes rouges

Derrière le vernis Phelma, trois épines ressortent en boucle :

  • Bureaucratie kafkaïenne : Inscription pédagogique à rallonge, réponses tardives de l’administration et couacs dans la validation des stages… T’as intérêt à relancer non-stop sinon tes démarches traînent des mois.
  • Locaux vieillissants : Certains amphis donnent un look années 90 fatigué, avec prises électriques qui lâchent et salles de TP parfois sous-équipées — on est loin du bling bling des écoles privées.
  • Surcharge structurelle : Rendus, projets de groupe et partiels qui s’empilent sans coordination réelle – même les meilleurs finissent parfois sur les rotules… et personne ne vient t’offrir un coussin d’air.

Mon opinion tranchée et conseils d’action

Dans la vraie vie, le choix d’une école d’ingé, c’est ni une partie de casino ni un concours de logos à coller sur LinkedIn. Soyons clairs : trop de candidats foncent tête baissée sans aligner leurs attentes avec la réalité du terrain (horaires, pression, pédagogie, coût caché). Résultat : désillusion express et burn-out quasi programmé pour les plus naïfs. Je l’ai vécu : une promo qui se vide à Noël parce que personne n’avait vraiment scanné l’envers du décor…

Check-list décisionnelle : 7 questions à te poser

  • [ ] Est-ce que je suis prêt à sacrifier mes week-ends pour des projets/TP en mode commando ?
  • [ ] Le réseau alumni de cette école colle-t-il vraiment avec mon secteur/cibles géographiques rêvées ?
  • [ ] Suis-je plus "recherche fondamentale" ou "industrie high-tech" ? La pédagogie s’adapte-t-elle à ça ici ?
  • [ ] Les stages rêvés sont-ils accessibles sans piston ou concours de circonstances irréaliste ?
  • [ ] Les frais cachés (matos, logement, mobilité) sont-ils tenables sans m’endetter sur trois générations ?
  • [ ] L’ambiance campus (mixité, ouverture asso, pression sociale) correspond-elle à mon mode de vie ?
  • [ ] Si je décroche… quelles passerelles réelles pour rebondir sans perdre deux ans ?

Plans B, C, D : alternatives (presque) équivalentes et conditions d’accès

  1. ESPCI Paris — Pour profils très scientifiques qui veulent jouer dans la cour de la physique/chimie/matériaux lourds. Recrutement hyper sélectif après prépa MP/PC/Psi via concours commun Mines-Ponts ou sur dossier top niveau. En bonus : combo recherche & innovation.
  2. IMT Atlantique — Option sérieuse pour ceux qui visent numérique, énergie ou environnement avec ancrage ouest (Brest/Nantes). Admission principalement via Concours Commun INP après CPGE scientifique ; ouverture possible via AST (BUT/DUT scientifique), mais dossier béton exigé.
  3. UTBM (Université de Technologie de Belfort-Montbéliard) — Pour profils allergiques au format "prépa pure", appréciant alternance/projets industriels. Accès direct post-bac via Parcoursup en cycle préparatoire intégré ; admissions parallèles après BUT/BTS/licence scientifique selon notes entretien.

Si tu coches moins de quatre cases dans la check-list ci-dessus, va falloir sérieusement revoir ta copie ou choisir un plan B adapté à ta vraie motivation – pas à ce que papa/maman croient branché !

Conclusion : choisir Phelma en pleine conscience

Faut être lucide : Phelma n’est ni un Graal automatique, ni une voie de garage — c’est la clarté sur ses priorités et la résistance à l’enfumage marketing qui feront toute la différence. Ceux qui foncent les yeux fermés se mangent le mur ; ceux qui choisissent avec lucidité maximisent leur retour sur investissement, point barre.

Phelma avis : guide long format et comparatif sans langue de bois

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