Le saviez-vous ? Dans un sondage mené auprès de 7 000 étudiants et diplômés, Centrale Lille s’est hissée à la 7e place des meilleures écoles d’ingénieurs de France. Cependant, les classements ne reflètent pas toujours la réalité sur le terrain. Alors, on a compilé tout ce qu’il faut savoir pour évaluer si elle est l’école qu’il vous faut — ou pas.
Spoiler : on l’apprécie beaucoup. Voici ce que nous avons analysé :
- La qualité de l’enseignement
- L’expérience étudiante
- Les débouchés
- Le rapport qualité/prix.
- Nos conseils pour choisir.
« Ici, c’est fablab à gogo… mais parfois, les PC du campus affichent encore le logo Windows 95. Bienvenue chez Centrale Lille ! » – Pierre Le, promo 2023

Autant vous dire :
- Côté labo et projets, c’est open-bar pour qui adore bidouiller, fabriquer et tout désosser — matos dernier cri ou presque partout (robotique, mécatronique…)
- Soyons clairs : la pédagogie évolue mais t’as vite fait de tomber sur des supports recyclés depuis le bug de l’an 2000 ; l’adaptabilité est pas innée chez tous les profs.
- Dans la vraie vie : si tu veux du « carré », process carré, encadrement béton… passe ton chemin ! Ici c’est pour ceux qui carburent à l’autonomie, aiment se perdre dans les méandres techniques et bricoler leur propre parcours. Les suiveurs s’ennuient vite.
Résumé clé : Tu veux te réinventer tous les semestres et tester tes limites (en espérant ne pas planter le réseau informatique du campus) ? Là oui, ça matche.
Classements, accréditations et réputation : où se situe vraiment Centrale Lille ?
On va pas y aller avec le dos de la cuillère : Centrale Lille, c’est loin d’être la star des podiums, malgré un logo qui en impose sur LinkedIn. Les classements font le yo-yo selon l’humeur du mois et la pondération maison de chaque média. Rien de plus malléable qu’un tableau Excel entre deux audits !
Positionnements 2024 (Usine Nouvelle, l’Étudiant, Figaro Étudiant)
Voici un tableau récapitulatif des classements (sources croisées 2024) :
Classement | Rang 2022 | Rang 2023 | Rang 2024 | Note Insertion Pro |
---|---|---|---|---|
Usine Nouvelle | ≈53 | 54 | 56 | ~43/100 |
L’Étudiant | ≈35 | 36 | 36 | n.c |
Figaro Étudiant | n.c | n.c | n.c | n.c |
Évolution ? Centrale Lille dévisse doucement aux yeux d’Usine Nouvelle (-3 places en deux ans), stagne chez L’Étudiant.
Label CTI & reconnaissance internationale
Soyons clairs : l’école a la double bénédiction sacrée – Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) ET label EUR-ACE européen. Autant vous dire que sans ça, aucune boîte ne signerait un contrat pro…
La reconnaissance EUR-ACE facilite la mobilité européenne (au moins sur le papier). Le fameux tampon "international" n’est donc pas qu’un sticker marketing.
Comparatif express avec les autres Écoles Centrale et INSA Lyon
Dans la vraie vie, Centrale Lille fait figure de petit poucet geek face à ses frangines Lyon ou Nantes : effectifs divisés par deux, budget resserré (moins de moyens pour le réseau alumni, partenariats plus timides). Un chiffre qui parle : INSA Lyon aligne près de 6000 étudiants sur le campus, contre environ 1300 pour Centrale Lille – pas la même ligue côté puissance de feu associative et industrielle. Les classements confirment ce fossé. Bref : ici tu viens pour bidouiller discret, pas pour faire du name dropping dans les cocktails RH.
Admissions à Centrale Lille : concours, notes et taux de sélectivité
Autant vous dire : la sélection, c’est pas du folklore. Ici, chaque virgule compte — et t’as intérêt à avoir le compas dans l’œil côté barres.
Concours Centrale-Supélec : barres MP*, PC, PSI 2023
- **MP*** : 1125 points (≈11,25/20)
- PC : 1107 points (≈11,07/20)
- PSI : 1184 points (≈11,84/20)
Dans la vraie vie ? Ces barres ne sont pas « élitistes » façon X ou Mines, mais faut quand même s’arracher pour décrocher ton ticket. Le niveau se tasse mais la concurrence reste rude sur les derniers rangs admissibles. Pas de miracle si ton dossier est moyen : t’es recalé direct. Anecdote entendue dans les couloirs : « Pour gratter l’admissibilité à Lille en MP*, il vaut mieux aimer les sujets improbables de physique que miser tout sur les maths pures… »
CASTIng & admissions sur titre
Le CASTIng (Concours Admission Sur Titres Ingénieurs) s’adresse aux profils universitaires souhaitant intégrer l’école sans passer par une classe préparatoire. Procédure en deux temps : pré-inscription en février-mars ; puis écrits et oraux au printemps. Les places sont ultra-chères car tu joues contre des candidats L3/Bachelor dopés aux mentions TB.
Seuils d’entrée ? On frôle les 15 % d’admis – donc même avec un dossier béton, rien n’est jamais acquis. Beaucoup tentent leur chance plusieurs années avant de passer le cut.
Admissions internationales & doubles diplômes
Centrale Lille joue aussi la carte internationale avec des doubles diplômes ultra-selects : Rotterdam School of Management (Pays-Bas), Polytechnique Montréal (Canada), mais aussi d’autres partenaires européens et asiatiques.
Dans les faits, ces parcours ouvrent à un Master of Science ou un MSc labellisé par deux écoles – idéal pour qui vise une carrière mobile entre France et Benelux/Nord-Amérique. Attention : là encore, la sélection fait mal (notes+motivation+niveau d’anglais). Les étudiants étrangers peuvent viser Lille via ces accords ou par semestre d’échange, mais tous n’accèdent pas au diplôme final sans valider chaque unité « à la française ». Bref : ce n’est pas Erasmus à la cool !
Programme et spécialisations : ce que vous allez VRAIMENT apprendre
Tronc commun généraliste vs spécialisation progressive
Première grosse désillusion (ou coup de boost) : le tronc commun à Centrale Lille, c’est l’école du tout-terrain, où tu goûtes au grand mix math-physique, info, sciences ingénieur, langues et micro-management… et ce sur trois semestres. Semestre 1 à 3 (1A-2A), t’as pas le temps de buller : volume horaire copieux, profs qui t’envoient des polycopiés d’un autre âge — mais tu touches à tout. À partir du S4 (2A), choix des majeures : là tu dois enfin trancher, avec une palette qui va du numérique au génie civil en passant par la mécatronique. Faut être agile : certains modules changent tous les deux ans selon « la mode » technologique.
« On veut former des couteaux suisses mais on donne encore des tournevis Windows 95 » – J.Piroud, enseignant-chercheur à Centrale Lille
« Oui mais on apprend surtout sur le terrain, faut juste s’habituer aux versions différentes d’un même cours selon qui t’as comme prof… » – Avis recueilli dans les couloirs 2024
Focus numériques, mécatronique, génie civil
Numérique & IG2I :
Tu veux coder des algos ou bidouiller l’IA ? Direction IG2I : projets en sécurité embarquée, robotique mobile ou data science dès la 2A. Les étudiants plantent parfois le réseau du campus lors des hackathons… histoire vraie.
Mécatronique :
La filière mécatronique s’articule autour de la modélisation avancée et du prototypage : master RDMM ou modules transverses. Tu bosses sur des systèmes embarqués, bras robotisés et impression 3D en conditions quasi-industrielles.

Génie civil & ITEEM :
Côté ITEEM : gestion de projet BTP, éco-conception et simulation numérique des structures. Soit tu fais du béton connecté… soit tu pilotes un chantier-école avec des contraintes réalistes façon "gros œuvre".
Masters, électifs, fablabs : gadgets ou vraie valeur ajoutée ?
- Avantages
- Accès libre au FabLab CLAC (Centrale Lille Atelier Conception) pour TOUS dès la première année ; prêt d’imprimantes 3D/cutters/Arduino sans frais cachés.
- Certains masters sectoriels (aéronautique/biomédical) sont co-labellisés internationalement – vrai plus pour l’expat.
- Volume projet >200h/an dès la L3/1A : difficile de sortir sans avoir planté quelques PCB.
- Inconvénients
- Taux d’utilisation réel <60% chez les étudiants hors projets encadrés — beaucoup se contentent du minimum syndical.
- Certains électifs font gadget marketing (cours VR/IoT improvisés selon le prof dispo).
- Maintenance labo… aléatoire : machines parfois hors service.
Pédagogie par projet : mythe VS terrain
Sur le papier : chaque semestre intègre un Projet P2/P3 relié à une problématique réelle d’entreprise ou de labo (souvent sponsorisé). Mais selon le retour d’expérience cyrilletil (promo récente), dans la vraie vie :
- Promesse officielle : “Tu montes ton projet de A à Z avec accompagnement expert”.
- Terrain : “Parfois t’es lâché dans la jungle avec juste un support PDF daté. Ceux qui percent sont ceux qui osent solliciter les labos partenaires.”
Bref : pédagogie active oui… si t’as déjà l’instinct MacGyver.
Vie étudiante à Villeneuve-d’Ascq : associations, logement, coût de la bière
Panorama des assos (BDE, BDA, clubs tech)
Autant vous dire : question ambiance, c’est pas du tout plan-plan ! T’as le BDE « Holillwood » qui balance des soirées « moules-frites » et DJ sets avec mascottes perchées. Le BDA (Bureau des Arts) organise concerts sur le campus et ateliers street-art – ça brille même au cœur de l’hiver. Pour gratter un peu de réseau ou cramer du code sur projet robotique, les clubs tech/robotique se battent pour le titre du meilleur hack nocturne. Anecdote : la dernière soirée BDA a fini en battle hip-hop/électro entre promos rivales.

Infrastructures campus : sport, fablab, résidences
Côté terrain : tu veux te défouler ? Gymnase flambant neuf, terrains multi-sports et accès libre au fablab CLAC dès ta 1ère année (prêt imprimante 3D sans chichis). Les résidences étudiantes sont situées à proximité immédiate du campus : elles proposent des chambres individuelles ou doubles de 9 à 27 m², avec parfois des douches et cuisines partagées. Comparé à Centrale Nantes, c’est moins hype architecturalement, mais question accès rapide aux labos et tarifs logés-resto-u, Lille bat la concurrence à plate couture niveau praticité. Petit bémol : UXCO Student Station débarque en 2025 avec logements encore plus récents.
Budget mensuel étudiant : le tableau brut
Poste | Montant (€) |
---|---|
Loyer | 450 |
Courses | 200 |
Transport | 30 |
Loisirs | 120 |
TOTAL | 800 |
Frais de scolarité : nada si t’es en statut étudiant public – mais prévois ton budget bière, car la pression grimpe vite après les partiels !
Mobilité internationale, stages, césure et alternance

Semestres académiques aux quatre coins du globe
Autant vous dire : la diplomatie à Centrale Lille, c'est pas juste pour le folklore LinkedIn. Parmi les destinations qui cartonnent vraiment en 2024 :
- Canada (Polytechnique Montréal, UQAM…) — pour les mordus de l’ingénierie nord-américaine,
- Singapour (NUS, NTU) — eldorado des tech-addicts,
- Allemagne (TU Munich, Karlsruhe) — sérieux garanti côté Industrie 4.0,
- Brésil (USP São Paulo) — booster CV avec une touche exotique et durable,
- Japon (Tokyo Tech, Keio) — immersion totale high-tech et rigueur nippone.
Les quotas de départ sont réels : tout le monde n’a pas son ticket business class sur simple claquement de doigts…
Stages & année de césure : tremplin ou parenthèse ?
Stage obligatoire dès la 2A : généralement 6 mois, rémunération moyenne autour de 1 200 €/mois – ni jackpot ni SMIC à vie ! La plupart visent France ou Europe mais « hors zone euro » explose chez les profils en double cursus. Bon à savoir : certains retours terrain signalent qu’on te vend l’international comme si tout le monde partait au MIT… alors que pas mal se contentent d’un stage dans la Métropole lilloise.
Dans la vraie vie : tu veux un vrai projet qui claque ? Faut charbonner sur ton réseau, pas gober les stats officielles !
Alternance & contrat pro : réalité brute
Côté apprentissage, seulement 15 % de la promo 2023 a décroché une alternance (source IG2I). Et là on parle majoritairement d’IT/numérique : trouver une entreprise hors secteur informatique tient du parcours du combattant. Les partenariats entreprises existent mais restent plus timides qu’à INSA Lyon ou Centrale Nantes. Bref, si tu veux signer en alternance génie civil ou méca pure, prépare toi à galérer sérieusement ! Tant qu’on n’aura pas inversé la tendance « tout-IT », le modèle restera bancal.
Débouchés, salaires et réseau alumni : le retour sur investissement
Autant vous dire : on te vend le "label Centrale" comme passeport premium, mais dans la vraie vie, ta trajectoire dépendra autant de ton CV que de tes skills en réseautage. Petit décodage brutal des réalités du marché pour la promo 2023.
Premier emploi : secteurs et fonctions qui recrutent vraiment
- Conseil/Stratégie (Big/Fast/Tech) : #1 secteur employeur dès la sortie
- Data/Numérique/Data Science (SI & IA embarquée)
- Énergie (production, réseaux, transition)
- BTP/Infrastructures (génie civil, bâtiment intelligent)
- Industrie (automobile, aéronautique, process)
Checklist : Top 5 secteurs recruteurs 2023
- [x] Conseil et bureaux d’études (~30 % des embauches)
- [x] Data/Numérique
- [x] Énergie/environnement
- [x] BTP/génie civil
- [x] Industrie lourde/automobile/aéronautique
À la sortie : plus d’1 diplômé sur 3 part dans le conseil ou la tech, rarement chez les big names industriels historiques. Faut aimer la polyvalence !
Salaires brut médian à l'embauche et à trois ans
Moment | Salaire brut médian (k€/an) |
---|---|
Sortie | 47,9 |
Après 3 ans | ≈50 |
Données issues de l’enquête emploi Centrale Lille 2023 et Onisep. Décrochage possible selon le secteur choisi : le conseil booste plus vite que l’industrie classique.
Puissance du réseau alumni : mythe ou réalité ?
Centrale Lille Alumni revendique 12 000 membres actifs (et plus de 23 000 profils LinkedIn tagués "Centrale Lille"). Ça brasse large dans le Nord–IDF mais moins à l’international qu’un Polytech ou CentraleSupélec.
Événements réguliers : afterworks interpromo, ateliers carrière (genre “dégote ton taf via ChatGPT”), week-end networking à Paris/Lille… L’asso propose aussi mentorat pro pour juniors paumés.
Soyons clairs : tu veux percer hors France ou innover en startup ? Fais chauffer LinkedIn et booste ton personal branding parce que personne ne viendra te chercher par la main si tu restes passif. L’aura "grande famille" a ses limites – c’est pas une secte !
Avantages et inconvénients : la liste noire et le tableau rose
Ce qu’on adore (4/5 ⭐️ fans – 3/5 ⭐️ détracteurs)
- Fablab open 24/7 : tu veux bidouiller à minuit ? C’est toi le boss, pas la sécu !
- Coût 0 balles : école publique, frais quasi nuls pour une "grande" Centrale — laisse tomber les écoles qui te saignent à blanc.
- Ambiance de ouf : BDE, BDA… grosse vie associative, soirées improbables tous les mois.
- Projet concret dès la 1A : ici tu « touches au matos » direct, pas juste des slides en amphi !
- Excellence scientifique reconnue : label CTI/EUR-ACE jusqu’en 2027, ça fait pas rire à l’embauche.
Ce qui fâche (et comment contourner)
- Windows 95 sur les PC du campus : supports pédagogiques parfois figés dans un autre siècle.
- Cours en mode loterie : pédagogie très variable selon le prof – certains sont au top, d’autres absents du game.
- Campus paumé/excentré : Villeneuve-d’Ascq, c’est pas la Défense ni le Vieux Lille branchouille, faut aimer le tram et les champs.
- 18 % de femmes max : ambiance parfois testostéronée… la parité c’est pas pour demain.
Checklist décisionnelle avant de signer le virement des frais de scolarité
- [ ] Je veux bidouiller en fablab et monter mes propres projets ?
- [ ] Je gère l’autonomie, même avec des cours old school ?
- [ ] Le côté “petit campus” me va (je cherche pas le bling INSA Lyon) ?
- [ ] J’ai un projet pro qui colle à la polyvalence / aux sciences appliquées ?
- [ ] Je suis prêt à vivre loin du centre-ville sans râler ?
- [ ] L’absence de parité ne me bloque pas ?
Si t’as coché minimum 4 cases, ça sent bon pour tenter Centrale Lille. Moins ? Passe ton chemin ou vise une école plus balisée.
Centrale Lille vs la concurrence : INSA Lyon, Phelma, Centrale Nantes…
Autant vous dire : le badge "Centrale" ne garantit pas automatiquement la win sur tous les fronts. Ici, on met les mains dans le cambouis des comparatifs qui font grincer des dents. Les classements 2024 sont explicites : l’écart se creuse niveau puissance de feu, et côté salaires ou projets XXL, faut arrêter de rêver tout rose — chaque école a ses limites, et Lille n’échappe pas au tir croisé.
Tableau comparatif objectifs/frais/salaires (2024)
École | Frais/an (€) | Salaire sortie (k€) | Rang L'Étudiant 2024 |
---|---|---|---|
Centrale Lille | 601 | 47,9 | 21 |
INSA Lyon | 601 | 48,5 | 7 |
Grenoble INP – Phelma | 601 | 45–48 | 18 |
Guide critique INSA Lyon avis 2024
Sources croisées : L'Étudiant 2024, enquêtes écoles. Rang = position générale post-prépa publique.
Différenciateurs clés vs Phelma
Soyons clairs : Grenoble INP – Phelma explose le game sur l’hyper-spécialisation en physique quantique, matériaux et microélectronique. Si tu veux t’incruster dans un labo du CEA ou taper de la recherche en deeptech, leur réseau local et leurs plateformes expérimentales sont juste hors de portée pour Lille. Côté polyvalence et vie associative ? Centrale Lille sort plus généraliste – tu touches à tout sans épouser une niche techno.
Dans la vraie vie : Phelma joue la carte networking/innovation hardcore grenobloise ; Lille préfère vendre sa palette de parcours type "ingé couteau suisse" avec accès fablab quasi illimité et ambiance moins usine à gaz.
Scénarios de choix projet pro (data, mécatro, génie civil)
- Geek data / IA : INSA Lyon > Centrale Lille > Phelma. Lyon truste les classements SI/IA grâce à ses doubles diplômes et réseau industriel massif. Lille se défend via IG2I mais reste derrière côté insertion big data.
- Mécatronique & prototypage : Centrale Lille > INSA Lyon ≈ Phelma. Accès fablab H24 chez Lille pour bidouiller non-stop (réalité terrain). INSA Lyon solide aussi mais moins d’autonomie DIY.
- Génie civil / BTP : INSA Lyon > Centrale Lille > Phelma. Projet pro béton ? Va voir du côté de l’INSA (filière génie civil réputée). Lille suit côté ITEEM mais reste moins intégré dans les grands chantiers nationaux.
Résumé clair : t’es un monomaniaque des nanotechs ? Va chez Phelma ! Tu veux toucher à tout en mode projet autonome ? File à Lille. Pour maximiser ton salaire ou viser une big carrière SI/BTP ? Prends direct INSA Lyon.
FAQ express : 8 questions qu’on me pose chaque semaine
Frais de scolarité & bourses
Les frais de scolarité s’élèvent à environ 2 570 €/an, sauf pour les étudiants boursiers ou en alternance, pour qui ces frais sont annulés. [Source centrale-lille.fr]
Double diplôme possible ?
Oui, Centrale Lille propose des doubles diplômes en France et à l’étranger, genre Polytechnique Montréal ou RSM Rotterdam. Sélection costaud, places limitées.
Niveau d’anglais requis
Un bon B2 minimum pour valider le diplôme. Certains parcours demandent carrément C1 selon la destination/cursus choisi.
Que vaut la vie à Lille ?
Ambiance cosmopolite, soirées étudiantes archi-présentes, loyers moins chers que Paris mais météo capricieuse (ramène ton K-Way).
Peut-on changer de spécialité en cours de route ?
Possible… mais encadré : après la 1A (tronc commun), passerelles existent mais c’est pas open-bar — tout dépend des places restantes.
Taux de féminisation
En 2024 : environ 18 % de filles à Centrale Lille (toutes promos confondues). Largement perfectible !
Sélectivité pour les AST (Admissions sur titre)
Moins de 15 % d’admis chaque année via CASTIng. Dossier ultra scruté — faut briller sur tous les tableaux.
Calendrier des JPO (Journées Portes Ouvertes)
Généralement mi-février chaque année ; dates précises publiées sur le site officiel dès l’automne.
Faut-il candidater à Centrale Lille en 2024 ?
Autant vous dire : l’heure n’est plus à la langue de bois ni aux classements trafiqués. Après avoir démonté les croyances qui font mousser les brochures – manip’ des tableaux, badge « Centrale » parfois old school, insertion pro qui dépend d’abord de ta débrouille – voici le tableau brut, sans chichi :
Synthèse express :
- Climat associatif et tech-friendly : top pour bidouilleurs autonomes, ambiance "cool mais pas feignasse" (retour massif d’étudiants).
- Pédagogie & matos inégaux : tu peux tomber sur du grand n’importe quoi pédagogique, faut assumer la roulette russe !
- Insertion pro honnête… pour les actifs sur LinkedIn : ceux qui charbonnent réseau/double diplôme s’en sortent mieux que les suiveurs.
- Un label solide mais pas miraculeux : le tampon "Centrale" rassure le marché… mais ne fait pas tout, loin de là.
En résumé : cette école est idéale pour les profils autonomes et débrouillards, mais peut ne pas convenir à ceux qui préfèrent un cadre académique très structuré. Prends pas Centrale Lille en rêve marketing ni comme galère fatale : c’est un vrai bon plan… pour ceux qui prennent leur carrière en main. Soyons clairs.