Télécom Saint-Étienne est l’une des écoles d’ingé les plus sous-côtées de l’hexagone. Classements flatteurs, technologies de pointe, doubles-diplômes prestigieux, réseau IMT… elle a tout pour plaire. Mais dans la vraie vie ? On vous dit tout (vraiment tout) : classement, salaires, admission, alternance, prix, vie étudiante, avis d’anciens — et même un comparatif avec ses concurrentes. Préparez-vous à trouver l’école qui vous correspond vraiment.
Télécom Saint-Étienne : aperçu rapide et critique
Score CTI ? Solide, sans trembler. Réseau Institut Mines-Télécom ? Redoutable, le piston y est un sport de compétition. Localisation à Saint-Étienne ? Autant vous dire qu’on n’est pas à Paris, mais l’immobilier ne t’étrangle pas et la tech locale pulse fort.
Forces
- Accréditation CTI renouvelée sans réserve (gros point pour les puristes)
- Appartenance au groupe IMT : réseau alumni puissant, accès à des labs mutualisés
- Expertise reconnue en photonique (pas du vent : labos + projets industriels réels)
- Parcours originaux : design, IA, alternance dès la 2ème année
- Vie étudiante dynamique et campus rénové à taille humaine
Faiblesses
- Recherche académique correcte mais pas championne Ligue 1 (score 19/40 sur ce critère)
- Internationalisation modérée (14,5/30 aux dernières stats)
- Peu visible médiatiquement hors région Rhône-Alpes
- Image parfois trop "technique" ou trop créa-design selon les promos
Qui doit viser TSE ? Le geek photonique qui rêve d’optique quantique, le créatif qui veut designer ET coder sa startup, ou l’obsédé du ROI qui sait compter chaque centime investi jusqu’au dernier euro de salaire post-diplôme.
Pourquoi cet avis est fiable : méthode et sources
Ni brochure ni pub masquée ici ! Analyse fondée sur rapports CTI accessibles publiquement, données d’enquête CGE 2024 (insertion/salaires), interviews croisées de Najette Latrech (promo 2019), Greg Dupé (prof référent photonique) et retours alumni LinkedIn anonymisés. Les classements ? On les ventile méthodiquement via les méthodos L’Étudiant/Figaro pour sortir le vrai signal du bruit marketing.
« Le classement fait joli mais c’est le réseau et les stages qui m’ont ouvert toutes les portes en sortie d’école. » — Alumni promo 2019
Classement 2025 & réputation réelle : quand les chiffres grattent le vernis
Position dans les palmarès L’Étudiant, Usine Nouvelle, Figaro
Soyons clairs : le classement fait joli en brochure mais, dans la vraie vie, il planque les vraies faiblesses. Pour 2025, Télécom Saint-Étienne a connu un léger rebond côté Usine Nouvelle et tient le cap ailleurs. Pas de miracle, mais un maintien qui évite la glissade.
Média | Rang 2024 | Rang 2025 |
---|---|---|
L'Étudiant | 54 | 53 |
Usine Nouvelle | 32 | 29 |
Le Figaro | N/A | ~60 |
À noter: L'école grignote quelques places mais ne joue pas dans la même ligue que les mastodontes du secteur. Progression à surveiller, sans euphémiser.
Analyse des critères CTI : recherche, international, ouverture sociale
La CTI juge sec ! Niveau recherche académique ? Score moyen (19/40), clairement pas une usine à publis. L’international ? Encore plus raide avec un maigre 14,5/30. La mobilité sortante plafonne – beaucoup rêvent Silicon Valley mais restent dans la Loire. Seul vrai point dur à valoriser : la photonique, dopée par l’Université Jean-Monnet et des labos à la pointe (Learning LAB IRAM inclus). Autant vous dire que si vous visez la deeptech optique ou l’innovation hardware, là c’est du lourd.

Évolution sur 5 ans : progression ou stagnation ?
Graphique verbal express : Entre 2019 (autour de la 60e place) et aujourd’hui (haut du panier régional, top 50 national parfois chatouillé selon le critère), TSE a affiché une progression lente mais régulière – boostée par des investissements massifs côté Learning LAB IRAM et quelques coups médiatiques lors des Jeux Olympiques 2024 (projets IoT smart city testés en live à Sainté).
Résumé clé : L’école s’est modernisée sans révolutionner la donne nationale... mais localement elle perce et tire son épingle du jeu grâce à ses techno-labs.
Admission : concours, passerelles et sélectivité – peut-on vraiment y entrer ?
Par la prépa : concours Mines-Télécom et Geipi Polytech
Soyons honnêtes, le ticket d’entrée n’a rien d’un run facile. Concours Mines-Télécom : pour 2024, TSE proposait environ 33 places MP, 10 MPI, 13 PC, 24 PSI. En face ? Plusieurs centaines de candidats par filière… autant vous dire que le taux de réussite est sous les 7%. Rang du dernier intégré souvent >650 sur la banque PT/SI. Côté Geipi Polytech : quelques places au compte-goutte, mais le taux de boursiers grimpe à près de 35% chez les intégrés, preuve d’une vraie ouverture sociale (par rapport aux écoles élitistes qui affichent 12%).
- Chiffres clé :
- Places totales (Mines-Télécom) : ~80/an
- Rang dernier intégré : >600 selon filière
- % boursiers : jusqu’à 35% en post-bac Geipi
Le cycle CITISE post-bac : jackpot ou voie de garage ?
CITISE est vendu comme l’Eldorado post-bac. En vrai ? C’est un mix solide entre IUT et prépa light façon GEII/GMP. Les étudiants parlent d’une charge très lourde la première année (un abandon sur Reddit pour cause de rythme délirant). Ça donne accès direct au cycle ingénieur, là où un BUT GEII classique oblige à repasser sur dossier/concours. Mais pour le marché du travail direct après deux ans, c’est clairement moins bankable qu’un BUT : pas fait pour ceux qui veulent zapper la suite.
Admissions parallèles (BUT, L3) : chiffres de places et cut-off
En admissions parallèles, le score GPA exigé flirte avec les bons élèves sans exiger l’élite nationale. On parle rarement des seuils officiels dans les brochures ; voici la réalité terrain :
Filière | Seuil GPA/Bulletin |
---|---|
BUT GEII | ≥13/20 |
Licence L3 Info | ≥12,5/20 |
BTS Systèmes | ≥14/20 |
À noter : peu de places (souvent <15%), donc seul un dossier béton avec stages/projets permet d’accrocher une admission.
Tips d’initiés pour booster son dossier (CV project, hack oral)
- CV Project IoT : Valorise un projet Arduino/Raspberry Pi qui cause industrie réelle — oublie le projet TPE lycéen fadasse.
- Pitch ROI : À l’oral, bétonne ton argumentaire « pourquoi TSE booste mon ROI par rapport à X/Y école ». Chiffres d’insertion/calcul cashflow à l’appui !
- Networking LinkedIn : Ajoute en amont plusieurs alumni TSE, pose-leur une Q technique, glisse subtilement leur feedback en entretien… effet waouh garanti par certains admis récents !
Formations & spécialités : photonique, IA, design… marketing ou réelle expertise ?
Les 4 grands parcours expliqués sans brochure
Soyons directs — pas de blabla powerpoint, juste le terrain. Télécom Saint-Étienne articule sa formation autour de quatre axes structurants :
- Photonique et Vision : Lourd arsenal en optique, bancs lasers, et traitement d’image. Ici, c’est du concret dès la 2e année : projets industriels en binôme avec le labo Jean-Monnet. À côté, ENIB te fait bosser le signal… mais rarement les vrais bancs opto-électroniques. CY Tech cause photonique, mais sans ce terrain.
- Ingénierie des Données & IA : TSE injecte du Python/ML sur des datasets industriels – pas juste Kaggle bidon. Tu codes mais tu montes aussi des POC avec les boîtes partenaires (ça change tout pour l’embauche).
- Design Numérique : Unique dans la galaxie Mines-Télécom : double compétence technologique + design thinking, avec ateliers réels (pas juste Photoshop). Les freaks du prototypage sont servis.
- Cybersécurité et Réseaux : Axe “smart industries” avec protocoles IoT bourrés de failles à auditer ; on t’envoie sur le terrain avec des audits vrais clients PME-Rhône-Alpes.
Pédagogie Learning LAB IRAM : gadget ou valeur ajoutée ?
Dans la vraie vie : IRAM s’affiche comme fablab XXL où tout est "phygital" (mix physique/digital). Entre séances hackathon, réalité augmentée et imprimantes 3D accessibles dès S3, on balance facilement plus de 35% des heures ici contre seulement 10–15% à CY Tech ou ENIB qui restent très magistro-centriques. Feedback étudiants ? Ambiance boostante pour ceux qui veulent maker. Mais attention : certains râlent sur l’encadrement light — si tu veux tout prémâché façon prépa classique, passe ton chemin.
Volume d’heures pratiques vs théorie : autopsie d’un syllabus
Le ratio à TSE n’est pas un mythe : t’es à quasi 60% pratique / 40% théorie sur la partie photonique (hors stages). Chaque semestre, ça donne en moyenne :
- TP/Projet : ≈220h/semestre
- Cours magistraux & TD : ≈150h/semestre
- Fablab / Learning Lab : ≈70h spécifiques projet innovant
À l’ENSIL Limoges ? On plafonne souvent à 30–40% pratique max (hors stage).
Semestre | TP/Projets | Cours/TD | Fablab |
---|---|---|---|
S5 | 230h | 140h | 65h |
S6 | 210h | 155h | 75h |

"Le vrai différenciateur ici : tu bidouilles vraiment, t’es rarement simple spectateur." — ex-TSE promo 2021
Alternance & doubles diplômes : terrain ou poudre aux yeux ?
Stats d’alternants par promo et retours d’expérience
Chiffres crus avant la sauce marketing : en 2024, l’alternance à Télécom Saint-Étienne plafonne autour de 31% des ingénieurs diplômés (donnée consolidée sur la promo sortante). Ce n’est pas un gadget pour le site web, c’est une véritable filière qui propulse direct en entreprise — et pas des PME plan-plan. Les deals récents ? Christian Dior Couture pour les profils vision industrielle/design, Dalet pour le broadcast numérique. Les insiders le disent : « L’industrie te fait confiance plus vite quand tu as plongé trois ans dans le concret, pas juste pondu des lignes de code au fond d’un amphi. »
Partenariats internationaux (Ecole Centrale Lyon, Uni Stuttgart…)
Soyons sélectifs : trois accords qui pèsent vraiment dans le game du double diplôme international à TSE —
- École Centrale de Lyon (double diplôme ingénieur)
- Université de Stuttgart (mobilité technologique et photonique)
- Kookmin University Séoul (design/IA)
Ce n’est pas juste un tampon sur LinkedIn : ça s’appuie sur le réseau balèze de l’Université de Lyon et ses connections cross-techno. Grosse valeur ajoutée côté employabilité transfrontalière.
Double diplôme design & management : cas concret d’employabilité
Sara Kenouni, sortie TSE promo 2022, s’est tapée un double parcours "Design Numérique & Management". Ça vend du rêve ? Non, c’est brutalement efficace : son stage chez Dior (division lunettes connectées) a débouché sur un CDI direct — vision industrielle + gestion projet luxe. Là où un profil mono-compétence se fait recaler en short-list RH, Sara coche toutes les cases : techno lab + créativité + gestion. L’anecdote que tout le monde évite ? C’est ce mix hors norme qui l’a faite recall par deux chasseurs de têtes du CAC40 en moins de six mois !

Vie étudiante & campus : ce qui se passe hors syllabus
Locaux, fablab, incubateur : tour du propriétaire
Pas de campus bling-bling à la sauce Paris, mais des locaux ultra-fonctionnels. Dès l’entrée : open-spaces lumineux, salles projet connectées au LearningLab Network, et surtout un fablab digne de ce nom – imprimantes 3D, découpe laser, électronique en libre accès. Ici, c’est OpenFactory et IRAM qui assurent le matos. T’as un projet ? Tu passes de l’idée au proto réel dans la semaine. L’atelier FabLab sert aussi bien aux makers confirmés qu’aux newbies tech-curieux !

Associations, junior-entreprise, esprit promo
Télécom Sainté n’a pas la foule de grosses écoles parisiennes mais son BDE s’en sort avec moins de moyens (budget BDE < 10k€ annuel). Une association star : Inspire Junior-Entreprise (label JE) propose vraies missions pour PME locales — pas juste du CV washing. Ratio d’étudiants actifs dans l’associatif élevé ; gros turn-over chaque année donc ambiance renouvelée, parfois chaotique mais toujours authentique !
💥💥💥💥☆ pour l’ambiance
Saint-Étienne city-life : coût, transports, ambiance
Ici c’est la vie étudiante discount… mais vibrante ! Loyer moyen en 2024 à 381 € pour un bon studio vers Centre/Tréfilerie (vs 550 € mini à Lyon). Transports urbains efficaces et pas chers. Scène culturelle indie (bars alternatifs, musées design), foot omniprésent — tu croises les supporters Verts même au Lidl. Bref : petit budget mais grande vie sociale pour ceux qui savent sortir du campus.
Insertion, salaires & réseau alumni : le ROI noir sur blanc
C’est là que les masques tombent. À l’heure de faire pleurer le banquier ou de rembourser son prêt étudiant, seuls les chiffres comptent : salaire net, accès job et puissance du réseau. Oubliez le storytelling des brochures.
Salaire moyen à 6 mois : data vs promesse école
Les chiffres CGE parlent sec : la médiane à 6 mois tape les 40 k€ brut, la moyenne grimpe à 41,5 k€. Le vrai gap se lit dans l’écart inter-quartile (Q1/Q3), qui montre si c’est jackpot pour tous ou juste pour quelques cracks.
Stat | Valeur (€) |
---|---|
Médiane | 40 000 |
Moyenne | 41 500 |
Q1 | 36 000 |
Q3 | 45 000 |
Résultat terrain : aucune promo ne descend sous la barre des 36 k€ – c’est solide pour une école régionale non-parisienne.
Secteurs & postes : télécom, vision industrielle, luxe…
Top secteurs qui embauchent façon TSE :
- Télécommunications (5G, fibre, infra cloud)
- Vision industrielle / photonique (usines connectées, imagerie)
- Cybersécurité et réseaux (audit IoT…)
- Design numérique & UX (CDI chez Dior sur lunettes connectées)
- Projets événementiels innovants (Jeux Olympiques 2024 : vision automatisée pour smart stadiums)
Les offres post-TSE collent souvent aux projets « coup d’éclat » — genre participation aux JO avec POC déployé en live. Ça change du stage café-photocopieuse !
Puissance du réseau IMT : coups de fil qui ouvrent les portes
Soyons clairs, l’IMT ce n’est pas LinkedIn mais bien plus efficace : le réseau alumni tourne à plein régime et réagit au quart de tour. Anecdote : David Burian (promo 2018) cherchait à basculer du freelance vers une équipe R&D broadcast ; un coup de fil d’un ancien TSE déjà chez Dalet — embauche en CDI validée direct.
Dans la vraie vie, ici ça vaut tous les classements et tous les labels QS putaclic.
Frais de scolarité, aides & calcul de rentabilité – parce que le banquier n’attend pas
Coût annuel en formation initiale et en alternance
Soyons transparents : 2 650 € par an pour la formation initiale à Télécom Saint-Étienne (infos récentes du secrétariat), c’est dans la tranche basse des écoles publiques. En alternance ? C’est cadeau : 0 €, l’entreprise sort le chéquier et tu touches un salaire. Les variations vues ailleurs (3 800–4 500 €) s’appliquent surtout aux internationaux ou cycles spécifiques.
Bourses, exonérations, job étudiant : le kit de survie budgétaire
Le taux de boursiers flirte avec 28 % sur les promos récentes – preuve que ce n’est pas réservé à l’élite dorée ! Critères sociaux classiques CROUS, mais bonus local : possibilité d’exonération partielle si tu dépasses de moins de 3 000 € le plafond officiel. Astuce peu connue : la BU propose des jobs étudiants (accueil, soutien Numérique), parfait pour arrondir sans sacrifier tes ECTS.
ROI sur 5 ans : simulation cash-flow post-diplôme
Parlons vrai calcul. Avec une scolarité à 2 650 €/an x3 = 7 950 € d’investissement brut (hors vie courante) et un démarrage pro à 40 k€ net brut/an.
- Mini équation break-even :
- (Coût total études) / (Salaire net annuel – seuil SMIC) ≈ Temps d’amortissement
- Ici : 7 950 € / (27 000 € – 20 000 €) ≈ 2,4 ans pour être rentabilisé
Checklist ROI perso :
- Calculer tous frais fixes sur le cycle ingénieur (scolarité + logement + bouffe)
- Estimer ses aides/bourses prévisionnelles
- Projeter son salaire net d’embauche selon secteur (se fier aux moyennes CGE, pas à la brochure)
- Simuler remboursement prêt avec intérêts réels
- Fixer son seuil de tolérance « break-even » max avant signature !
Comparatif express : Télécom Saint-Étienne vs ENIB, ESISAR, CY Tech…
Être lucide, c’est ne pas se faire embobiner par le premier PowerPoint de JPO. Voilà le vrai comparo : spécialités, scolarité, salaires – pas les slogans marketing.
Tableau MECE force-faiblesse, spécialités, coûts, salaires
École | Spécialité phare | Frais annuels | Salaire médian (brut/an) |
---|---|---|---|
Télécom Saint-Étienne | Photonique & Vision industrielle | 2 650 € | 40 000 € |
ENIB Brest | Electronique embarquée/Robotique | 601 € | 36 500 € |
ESISAR Grenoble INP | Cybersécurité & Systèmes embarqués | 2 500 € | 41 000 € |
CY Tech | Informatique/Mathématiques appliquées | 3 500 € | 38 000 € |

À la loupe : TSE tape fort en photonique/design, ENIB reste la valeur sûre du tout-terrain électronique. ESISAR décroche la palme sur la cyber-sécu pure (voir ci-dessous). CY Tech vise plus large mais moins niche techno.
Cas pratique : profil cyber-sécu, quelle école gagne ?
Soyons francs : pour se blinder en cybersécurité offensive/défensive ET réseau industriel « critique », ESISAR enterre la concurrence. Filière IRC (Informatique/Réseaux/Cyber) = labos connectés au campus Grenoble INP + certifications pro à la clé. Télécom Saint-Étienne propose aussi une filière sécurité SI mais beaucoup plus orientée IoT/applications industrielles typées PME – correct pour l’audit terrain mais moins pour l’ultra-spécialisation « cyber défense nationale ». ENIB forme au socle sécurité système embarqué mais n’a ni le volume ni les partenariats d’ESISAR.
Verdict sec : Pour viser l’élite cyber ou les gros contrats d’infogérance/supervision, go ESISAR. Pour de la sécurité IoT/industrie smart et un mix design-techno, TSE tient la route.
Pour aller plus loin : guide ESTP avis – guide complet sur une grande école de spécialité BTP
Avis étudiants & recruteurs : la vérité terrain sans filtre
Extraits de témoignages anonymisés (OpenClassrooms, forums, LinkedIn)
« Télécom SE, c’est l’école où j’ai mis les mains dans le cambouis photonique dès la 2A. »
« Pas la hype des grosses parisiennes, mais ici t’as vraiment accès au matos et les stages tombent pas du ciel : faut charbonner pour te démarquer ! »
« J’ai choisi l’alternance pour le réseau pro ; résultat : CDI validé avant même d’avoir le diplôme. »
Ce que disent vraiment les RH (Dior, Dalet, start-ups incubées)
Les recruteurs qui piochent chez TSE ne cherchent pas du diplômé lambda qui récite son syllabus : ils veulent des profils "techno-aware" et autonomes. Les soft-skills plébiscitées : capacité à se démerder en équipe restreinte, vraie curiosité technique (on aime les makers), et sens client boosté par l’expérience projet réel. Christian Dior privilégie ceux qui savent parler prototypage ET design ; Dalet apprécie l’adaptabilité sur projets broadcast IT. Start-ups locales ? Elles visent agilité + punch entrepreneurial – pas juste un mouton suiveur.
Écart perception vs réalité : analyse cognitive
Trois biais majeurs plombent le jugement au moment de choisir TSE (ou n’importe quelle école d’ingé) :
- Biais de halo classement : croire qu’un rang Usine Nouvelle fait tout, alors que le vrai game c’est labs & réseau jobs.
- Biais de récence : se fier aux derniers projets visibles ou buzz LinkedIn sans regarder la tendance réelle sur 3–4 ans.
- Biais de confirmation : ne retenir que les avis qui confirment ton fantasme d’école idéale… et zapper les retours critiques sur la pédagogie ou le terrain.
En résumé : Télécom Saint-Étienne, destin ou mirage ?
On ne va pas tourner autour du pot : choisir TSE, c'est viser le circuit court de l'ingénierie à la française. T'as les mains dans la photonique, tu croises des profils hybrides design/IA, et tu profites d'un réseau solide mais pas bling-bling. Le campus a beau être discret, le ROI chiffre vite si tu sais ce que tu veux. Mais si t'es là pour collectionner les labels sans réel projet techno, tu risques de finir spectateur. Bref, ici on ne gobe pas le storytelling des classements – on scanne cash le terrain.
Checklist décisionnelle en 5 questions
- Ai-je besoin du labo photonique ou je vais juste squatter les TD ?
- Est-ce que l’alternance me botte vraiment pour bosser dès la 2A ?
- Suis-je prêt à vivre hors hype parisienne pour booster mon cashflow ?
- Le réseau IMT/alumni colle-t-il à mon secteur cible (vision industrielle, IA…) ?
- Suis-je lucide sur mon seuil ROI avant de signer (prêt étudiant/calcul break-even) ?
Mon conseil final avant de cliquer sur Parcoursup
Soyons clairs : sans objectif technologique limpide ou appétit pour bidouiller sérieusement, passe ton chemin – cette école n’est ni faite pour les suiveurs ni pour ceux qui cherchent juste une ligne sur LinkedIn. Vise le concret, jauge ton retour sur investissement sans pitié… et prépare-toi à charbonner avec des vrais makers. Ceux qui s’accrochent décollent plus vite qu’on ne veut bien te le vendre.