En janvier dernier, le monde feutré des concours des Grandes Écoles de Commerce était secoué par une annonce inattendue : la fusion des concours Ecricome et BCE sous une nouvelle entité, nommée Communauté d’Universités et d’Établissements (ComUE), dont la mise en œuvre était prévue pour 2026. Une décision qui avait pris à revers les étudiants, l’écosystème éducatif, mais également les écoles elles-mêmes.
Pourtant, à en croire le Figaro Étudiant, la banque d’épreuves Ecricome s’apprête à tirer sa révérence dès 2025. En effet, ses écoles membres (Kedge, Neoma, EM Strasbourg et Rennes School of Business) ont décidé de ne pas proposer de concours commun l’année prochaine.
Le journal avance plusieurs raisons pour expliquer cette décision :
- La crainte d’un effondrement du nombre de candidats pour un concours qui a déjà perdu 30% de ses inscrits entre 2019 et 2024 ;
- La volonté des écoles de se préparer en amont au lancement de la ComUE ;
- Des tensions internes entre les écoles.
Concrètement, chacune des quatre écoles proposera son propre concours. Les étudiants devront donc s’inscrire à chacun de ces concours séparément — avec des épreuves distinctes.
En revanche, la banque d’épreuves Ecricome continuera d’exister pour les concours Tremplin 1 et Tremplin 2 (admissions parallèles), ainsi que pour le concours Bachelor.
Ce changement est lourd de conséquences pour les candidats :
- Les frais d’inscription cumulés seront bien plus élevés (les tarifs des concours individuels des écoles sont généralement plus élevés que ceux du concours commun) ;
- La charge de travail sera démultipliée du fait de l’obligation de préparer plusieurs formats d’épreuves ;
- Les coefficients étant propres à chaque école, il faudra adapter sa préparation en fonction des attentes spécifiques de chacune d’entre elles.
Ceci dit, il est fort probable que les écoles proposent une réduction pour les candidats passant plusieurs concours — comme c’était le cas avant la création d’Ecricome en 1987.
Quoi qu’il en soit, ce changement met en lumière l’urgence pour les candidats de s’y préparer au plus vite. Car si le concours change de forme, le niveau d’exigence reste lui inchangé.
Concours Ecricome : Le coup de sifflet final pour les Grandes Écoles de Commerce
Ouvrons le bal sans chichi : Ecricome, c'est la porte d'entrée mutualisée vers un club restreint de Grandes Écoles de commerce. Si vous vous demandez encore pourquoi tout le monde s'excite sur cette "banque d'épreuves", asseyez-vous : ce système n'a rien d'un simple guichet, c'est le sas filtrant qui fait et défait des vocations.
Qu'est-ce que la banque d'épreuves Ecricome, concrètement ?
La banque Ecricome regroupe plusieurs écoles de commerce majeures et centralise leurs concours d'accès. Ça paraît démocratique, mais ne rêvez pas : c'est surtout une mécanique huilée pour trier à la volée des milliers de profils avec un jeu d'épreuves communes, puis dispatcher les survivants dans chaque école selon leur classement.
À retenir : passer Ecricome, c’est candidater à plusieurs écoles en une seule fois, via un dossier unique et des épreuves communes. Pratique ? Oui. Sélectif ? Encore plus.
Résumé expéditif — soyons clairs !
- Une seule inscription pour viser plusieurs écoles.
- Des épreuves identiques pour tous : pas de traitement VIP.
- Objectif affiché : sélectionner les profils (très) solides capables de supporter la cadence des Grandes Écoles… ou du moins ceux qui déchiffrent le système mieux que les autres.
Les écoles membres : le club des poids lourds (et leurs petits frères)
On ne va pas tourner autour du pot : il y a cinq écoles dans l’arène Ecricome. Et toutes ne boxent pas exactement dans la même catégorie, même si elles aiment afficher un front uni :
- KEDGE Business School (le mastodonte méditerranéen)
- NEOMA Business School (celle qui sait faire parler d’elle)
- EM Strasbourg Business School (la maison alsacienne estampillée université)
- Rennes School of Business (l’outsider breton avec un branding très international)
- Montpellier Business School (plus discrète mais non négligeable)

Je préfère prévenir : si chacun se réclame de l'excellence, la réalité du marché — classements internationaux à l’appui — montre bien que certains font plus de bruit que d'autres… Vous voulez mon avis ? On n’intègre pas KEDGE ou NEOMA avec la même feuille de stats qu’une EM Strasbourg.
Anecdote : Un candidat lambda croyait postuler à "Ecricome" comme à une école unique… Résultat ? Il a découvert après coup que ses choix d’écoles influaient sur tout son parcours… et que les jurys n’ont ni mémoire collective ni sentimentalisme.
Les différents concours Ecricome : un pour chaque profil (ou presque)
Attention, ici aussi on adore brouiller les cartes avec trois concours distincts...
Concours | Public cible | Particularités |
---|---|---|
Programme Grande École | Prépas ECG/ECT/Littéraires | Concours "classique" post-prépa |
Tremplin 1 & 2 | Bac+2 (BTS/DUT) & Bac+3 | Sélection sur dossier + oraux |
Bachelor | Terminale/Lycéens/Post-bac | Accessible dès le bac via Parcoursup |
- Programme Grande École (PGE) : Pour prépas ECG, ECT ou littéraires – c’est là que ça se bagarre sec.
- Tremplin 1 & 2 : Destiné aux étudiants issus de BTS/DUT (Tremplin 1) ou titulaires d’une licence/Bachelor (Tremplin 2). Ça sent le rattrapage par la petite porte… mais parfois ça marche sacrément bien !
- Bachelor : Pour les terminales et bacheliers, cursus en trois ans via Parcoursup. On vous vend du rêve managérial dès 18 ans ; dans la vraie vie, il faudra bosser dur pour tirer son épingle du jeu.
À surveiller : beaucoup se plantent en confondant PGE et Bachelor – deux mondes radicalement différents en termes d’ambition et de débouchés.
Les clés pour décrocher Ecricome Prépa : le parcours des futurs élites
On va pas se mentir, il y a un gouffre entre l’image policée de la prépa sur les sites institutionnels et le vrai visage du concours Ecricome Prépa. Autant vous dire que ceux qui s’y frottent n’ont déjà rien à voir avec la masse, tant l’exigence du parcours est une première sélection cachée.
Qui peut jouer dans la cour des grands (les prépas ECG, ECT, Littéraires...)
Oubliez la légende urbaine du concours ouvert à tous : Ecricome Prépa ne concerne QUE les étudiants ayant survécu à deux ans de classes préparatoires, qu’elles soient économiques et commerciales (ECG, ECT) ou littéraires (AL, BL, ENS Lyon). En vrai, c’est déjà un tri impitoyable, avec une sélection naturelle par le stress et l’endurance — et je parle même pas des renoncements en cours de route.
Si on regarde froidement les chiffres : seuls ceux qui ont suivi ces filières hardcore peuvent prétendre au Graal des écoles membres. Les autres ? Désolé, ils restent sur le carreau.
Les épreuves écrites : décortiquage des pièges et des attentes
Si vous pensez que c’est juste une révision XXL du lycée… arrêtez tout de suite. Là on parle d’épreuves calibrées pour casser les faibles : dissertation structurée, analyse critique redoutable, résolution de problèmes tordus – chaque matière cache ses propres chausse-trappes.
Voici ce qui vous attend concrètement :
- Français/Philosophie : Synthèse argumentée ou dissertation. Objectif ? Montrer votre capacité à penser par vous-même sans recracher votre cours. Un plan bateau = poubelle directe.
- Mathématiques (ECG) : Résolution de problèmes concrets ou abstraits. Barème implicite : les questions bonus sont là pour piéger les présomptueux.
- Langues vivantes : Version/thème + essai ou QCM selon les années. L’arbitrage se fait souvent sur la qualité rédactionnelle plus que sur le vocabulaire show-off.
- Management/Economie-Société (ECT) : Cas pratiques, rédaction argumentée. On attend de la méthode ET du bon sens – combo rarement réuni !
- Histoire-Géographie/Géopolitique (Littéraires) : Dissertation sur dossier. Piège classique : se noyer dans le hors sujet ou la paraphrase.
Anecdote vécue: Un étudiant brillant mais formaté « méthode maison » s’est pris un 7/20 en maths parce qu’il a zappé les consignes implicites du barème… Admissible ? Même pas en rêve.
Les coefficients Ecricome Prépa : quand chaque point compte
Soyons clairs : c’est pas un contrôle continu où on peut rattraper avec des TP bien léchés. Ici chaque matière pèse lourd – certains coefficients valent triple jackpot (ou triple peine) selon votre filière.
Filière | Français/Philo | Mathématiques | LV1 | LV2 | Management/Eco (ECT) | HGG/Littéraire | Entretien | LV1 Oral |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
ECG | 6 | 9 | 5 | 3 | - | - | 10 | 4 |
Littéraire | 8 | - | 5 | 3 | - | 8 | 10 | 4 |
ECT | 6 | 7 | 5 | 3 | 6 | - | 10 | 4 |
Remarque : Certains établissements modulent légèrement ces chiffres mais globalement, c’est cette hiérarchie qui fait loi. Faites vos jeux – une seule faiblesse majeure et vous sautez du classement comme un domino en plastique.
Les épreuves orales : là où le vernis craque (ou pas)
C’est ici que tout bascule : fini les cache-misères des copies anonymes. Entretiens de personnalité (rien à voir avec un simple « pourquoi notre école ? »), oraux de langues poussés et parfois d’autres joyeusetés maison selon l’école… Il faut prouver SA singularité sans sombrer dans le folklore ni vendre sa vie comme une pub LinkedIn.
Les jurys cherchent ce qui ne rentre dans AUCUN algorithme : sincérité féroce, vision lucide de son avenir pro… et capacité à défendre son parcours sous pression massive. Tout se joue en face-à-face ; aucun correcteur ne sauvera votre prestation au nom d’une belle intro sur la feuille !
"À compétences égales, ce n’est jamais le plus scolaire qui sort vainqueur d’un entretien Ecricome — c’est celui dont la motivation transperce la façade académique." — Ancien membre de jury KEDGE Business School
Ecricome Tremplin : la voie royale pour les Bac+2 et Bac+3
On va mettre les points sur les i tout de suite : Ecricome Tremplin, c'est pas le concours fourre-tout où chacun tente sa chance à la roulette. Ici, l’aiguillage est précis et sans appel.

Tremplin 1 et Tremplin 2 : à qui s'adressent-ils ?
Tremplin 1 vise exclusivement les détenteurs d’un Bac+2 (BTS, DUT, L2 validée), point barre. Pas de bidouille possible : si tu n’as qu’une année ou que tu viens en touriste après ton bac, tu restes dehors.
Tremplin 2 cible les Bac+3 ou plus (Licence complète, Bachelor, BUT validé). Là aussi, aucun flou artistique : on te demandera ton diplôme noir sur blanc avant même de lire ton CV.
****Résumé expéditif : choisir le bon concours dépend UNIQUEMENT du niveau d’études validé au jour de l’inscription. Ceux qui font semblant de ne pas comprendre se voient recaler sans ménagement.****
Concours | Niveau requis | Public visé |
---|---|---|
Tremplin 1 | Bac+2 validé | BTS, DUT, L2 |
Tremplin 2 | Bac+3 validé (ou plus) | Licence, Bachelor, BUT... |
Le format des épreuves : ce qui vous attend sur le papier (et en face-à-face)
Soyons directs : les concours Tremplin s’articulent autour d’un dossier scolaire + tests standardisés + oraux, bien loin du marathon prépa à la française.
Checklist des épreuves clés — Ecricome Tremplin
- Dossier académique : Notes obtenues dans le supérieur + CV détaillé. On juge votre constance ET vos choix de stages/projets ; pipeautage détecté direct !
- Test d’aptitude (TAGE 2 pour Bac+2 / TAGE MAGE pour Bac+3) : QCM bien cynique de logique, calcul, compréhension. Les scores médiocres sont éliminatoires.
- Test d’anglais (TOEIC/TOEFL accepté) : On exige un score officiel. La LV1 maison façon prépa ? Oubliée…
- Entretien individuel : Ici les jurys veulent VOIR une trajectoire. Motivations réelles, cohérence pro, capacité à défendre son projet face à trois paires d’yeux inquisiteurs.
- Épreuve orale d’anglais : Conversation ciblée sur votre parcours et l’actu pro/business – ni récitation ni improvisation lycéenne.
Comparaison PGE : Les épreuves sont moins académiques mais beaucoup plus orientées « savoir-être » et parcours personnel.
Adapter sa préparation : les spécificités de Tremplin
Vous rêvez de bachoter comme un robot ? Mauvaise pioche. Ici il faut démontrer une progression logique ET une vraie maturité professionnelle. On attend que chaque expérience vécue serve votre storytelling – pas juste remplir une case « stage photocopie » !
J’ai vu passer des candidats blindés théoriquement… recalés faute d’avoir su expliquer pourquoi ils voulaient bosser dans tel secteur ou comment leur passage en association étudiante avait forgé leur leadership réel. Autant vous dire que présenter un projet professionnel flou ou copier-coller un plan bateau = sortie immédiate par la petite porte.
Ecricome Bachelor : la passerelle vers le management en 3 ans
On n’a jamais vu autant de jeunes tout sourire courir vers un concours censé ouvrir les portes du "monde pro", alors que la majorité ne sait même pas où se situe le bureau des légendes (spoiler : pas à la défense !). Ecricome Bachelor, c’est vendu comme l’ascenseur social version business, mais attention : tout le monde ne monte pas au même étage.
Pour qui ? Les lycéens et étudiants post-bac
Soyons directs : le concours Ecricome Bachelor cible deux profils et pas un de plus :
- Les lycéens de terminale — toutes séries confondues, pas besoin d’avoir fait spé maths ni chinois renforcé.
- Les étudiants ayant déjà validé une première année post-bac (Bac+1) ou équivalent. Là encore, aucune filière n’est verrouillée.
Les deux voies d’accès au concours :
- Post-bac : inscription juste après l’obtention du bac (on vise la rentrée directe en première année).
- Post-bac+1 : pour ceux qui tentent leur chance après déjà un an ailleurs (reconversion express ou premier choix raté, ça arrive à tout le monde).
Autant vous dire qu’il faut arrêter de croire que seuls les cracks littéraires ou matheux sont invités à la fête. La sélection se veut large, mais ça reste un filtre bien huilé…
Les modalités d'inscription : Parcoursup et le site Ecricome
Inutile de chercher midi à quatorze heures : l’inscription se fait quasiment toujours via Parcoursup pour les terminales. On traîne, on zappe une date… et pschitt : accès refusé. Pour les Bac+1, passage par le site Ecricome obligatoire. L’administration adore coincer ceux qui pensent pouvoir « rattraper après ».
Soyez obsessionnel sur les délais : chaque année, il y a des recalés administratifs (rien à voir avec votre potentiel, juste parce que vous aviez oublié de confirmer une étape en ligne !).
Les épreuves du concours Bachelor : un aperçu sans folklore
Le Bachelor Ecricome ne cherche pas des mini-managers, il veut sentir votre potentiel ET votre enthousiasme. Voilà ce qui vous attend :
- Test d’aptitude (TAGE Post-Bac) : logique, compréhension ; ni QCM débile ni test impossible, mais chaque point compte.
- Langue vivante : oral/écrit selon les écoles ; oui, même si votre anglais sort direct du collège.
- Entretien de motivation : là où tout se joue. Le jury veut voir que vous avez un projet – même brouillon – et surtout une énergie crédible. Copier-coller du discours LinkedIn ? Mauvais plan.

Dans la vraie vie, ils préfèrent quelqu’un qui doute intelligemment plutôt qu’un robot qui récite son CV écrit par papa-maman.
Dates clés et inscriptions : ne ratez pas le coche ! (Calendrier 2024-2025)
On va pas tourner autour du pot : les concours Ecricome sont une course d’obstacles chronométrée. Chaque année, des candidats sautent sur la ligne de départ… et s’effondrent faute d’avoir noté les bonnes dates ou compris la paperasse à fournir. Autant vous dire que ceux qui négligent la logistique ne méritaient sans doute pas mieux.
Les dates charnières à graver dans votre mémoire
Notez, gravez, tatouez ces échéances si vous voulez rester en lice !
Concours | Inscriptions | Épreuves écrites | Résultats admissibilité | Oraux | Résultats admission |
---|---|---|---|---|---|
PGE (Prépa) | 7 déc. 2024 – 13 janv. 2025 | 15 – 17 avril 2025 | Fin avril/début mai | Juin/juillet | Juillet 2025 |
Tremplin 1 & 2 | 7 déc. 2024 – 13 janv. 2025 | Dossier/tests : janvier 2025 | Admissibilité : 27 janv. | Oraux : 31 janv.–6 fév. | Admission : 11 fév. |
Bachelor | Parcoursup (voir calendrier) et site Ecricome pour Bac+1/Bac+2* | Tests : mars/avril selon centre | Avril/Mai selon école | Avril/Mai selon école | Juin/Juillet selon école |
*Pour les terminales, surveillez absolument les phases sur Parcoursup.
Dans la vraie vie, si tu loupes une étape, il n’y a pas de service après-vente ni séance de rattrapage !
Comment s'inscrire : les pièges à éviter
Soyons clairs : l’inscription, c’est déjà une sélection avant l’heure. Passer à côté d’une info ou bâcler son dossier, ça revient à saborder sa candidature soi-même. Voilà ce que je vois chaque année :
- Dossiers incomplets (pièces jointes manquantes, attestation de bac non fournie…)
- Fautes d’orthographe à gogo dans le CV/motivation (oui, ça pique toujours autant et c’est direct poubelle pour certains jurys)
- Retard sur la plateforme – le serveur plante ou bug au dernier moment ? Peu importe, on ne repêche personne.
- Oubli de confirmation sur Parcoursup pour le Bachelor… élimination pure et simple.
- Candidats multi-inscrits qui s’emmêlent les pinceaux entre concours : on finit recalé partout.
Prenez-vous par la main : relisez tout trois fois, scannez vos pièces en avance et validez chaque étape sans attendre le rush final. Ici, la rigueur commence dès l’entrée de jeu.
Les frais d'inscription : ce que ça coûte vraiment
L’accès au Graal a un prix – mais il y a quelques aménagements pour ceux qui savent chercher…
- PGE (Prépa) : 320 € pour candidater aux cinq écoles Ecricome via une seule banque d’épreuves (non-boursier). Boursiers : 30 € seulement.
- Tremplin 1 & 2 : Généralement autour de 175 € (prix variable selon options), boursiers encore allégés (30 € environ).
- Bachelor : 105 € pour un non-boursier ; boursier = 30 € ; inscription au TAGE Post-Bac comprise dans la plupart des cas.
Répétez-le-vous une bonne fois : ce qui coûte vraiment cher, c’est surtout de passer à côté par négligence…
Préparer Ecricome comme un pro (sans se faire rouler dans la farine)
On ne va pas vous vendre du rêve : préparer le concours Ecricome, ça démarre par la base... et ce n’est qu’un échauffement. Ceux qui croient qu’il suffit de survoler les ressources institutionnelles vont droit au crash-test. Voici mon décodage, sans langue de bois.
Les ressources officielles : le strict minimum à connaître
Ecricome propose quelques outils officiels qui font office de ticket d’entrée, mais soyons clairs : seul un amateur s’en contente !
- Annales officielles : toutes les épreuves passées en accès libre.
- Corrigés-types : pour comprendre la grille de correction (pas pour recopier bêtement).
- Rapports de jury : analyse des erreurs classiques, attentes précises; souvent trop polis pour être vraiment utiles.
- Quiz interactifs & vidéos : révisions rapides, mais sans profondeur réelle.
- Centre d’entraînement en ligne gratuit sur le site Ecricome.
Résumé express : Ces ressources sont indispensables pour cerner la philosophie du concours et identifier les pièges standards. Mais si vous visez le peloton de tête, il faut creuser beaucoup plus profond.
Livres et annales corrigées : la vraie boîte à outils (si on sait s’en servir)
La vente d’annales corrigées pullule partout : FNAC, Amazon, Eyrolles… Attention au piège des bouquins « usine à gaz » ! Pour progresser, il FAUT traiter soi-même les sujets avant d’aller lire les corrections détaillées. Lire passivement ne sert strictement à rien. On n’apprend que dans la douleur active, jamais en compulsant dix manuels alignés sur l’étagère.
Petit conseil d’obsédé : privilégiez les ouvrages récents (sessions 2019+), adaptés à votre filière (ECG, ECT…). Certains livres font semblant de couvrir tous les profils ; c’est rarement vrai. Les meilleurs ? Ceux qui proposent analyses complètes ET mises en garde sur les pièges récurrents — pas juste des corrigés modélisés.
Se former en prépa ou stage intensif : encadrement rassurant ou formatage inutile ?
Soyons honnête : passer par une classe prépa dédiée ou s’offrir un stage intensif de préparation, ça rassure surtout les parents angoissés et ceux qui veulent acheter du « sérieux » en kit. Encadrement serré, méthodo béton… oui, c’est utile POUR CERTAINS profils perdus dans l’organisation. Mais ces structures standardisent tout et brident parfois la capacité à sortir du rang lors des oraux.
Mon avis ? Un stage peut dégommer certaines lacunes techniques mais il ne remplacera JAMAIS l’investissement individuel au long cours. Ceux qui tablent tout sur la recette magique finissent à pleurer devant le classement final – expérience vécue chez deux connaissances issues du top 10 parisien !
Entraînement gratuit : le bon plan sous-coté (et souvent ignoré)
Arrêtez d’imaginer que tout coûte un bras ! Il existe aujourd’hui une flopée d’options gratuites ou quasi-gratuites pour s’exercer façon commando :
- Centre d’entraînement officiel Ecricome (en ligne)
- Groupes Facebook/Discord dédiés où circulent sujets blancs & conseils non filtrés par le marketing des éditeurs
- Plateformes de partage d'annales ouvertes par des anciens candidats (vérifiez l'actualité des sujets quand même…)
- Forums étudiants où circulent retours d’expérience ultra-cash & plans d’entraînement éprouvés
Dans la vraie vie, certains décrochent l’oral avec 0€ dépensé… juste parce qu’ils savent cibler leurs failles et s’entourer intelligemment. Pas besoin d’un budget délirant – faut juste viser juste et bosser avec lucidité.
Au-delà des épreuves : ce qui fait la différence chez Ecricome
Il faut arrêter de croire qu’un concours se résume à une feuille de notes. Ce qui distingue (vraiment) les écoles d’Ecricome, ce sont trois piliers trop souvent réduits à du vernis marketing : les accréditations internationales, la pédagogie affichée et la puissance du réseau alumni. On va voir ce qui relève du label, de l’innovation (ou pas), et de l’investissement à long terme.
Les accréditations internationales : le label qui rassure (ou pas)
Vous aimez les médailles ? Ici, on parle "triple couronne" :
- EQUIS (European Quality Improvement System) : délivrée par l’EFMD, elle certifie une exigence académique et une ouverture internationale. C’est le sésame en Europe.
- AACSB (Association to Advance Collegiate Schools of Business) : d’origine américaine, elle valorise la rigueur pédagogique et la pertinence professionnelle.
- AMBA (Association of MBAs) : cible surtout les programmes MBA/Master et salue leur qualité de management.
Toutes les écoles d’Ecricome arborent ces trois labels — un club très fermé mondialement. Ça flambe sur les brochures… mais soyons lucides : ces accréditations garantissent surtout que l’école respecte des standards internationaux. Elles ouvrent quelques portes à l’international, mais ne font pas tout : on n’achète pas un job à New York avec un badge EQUIS collé sur son sac à dos…
****Résumé des accréditations Ecricome :****
- EQUIS : Qualité européenne reconnue
- AACSB : Exigence américaine
- AMBA : Excellence MBA/master
La pédagogie 'Grow By Doing®' : marketing ou vraie rupture ?
KEDGE BS, pour ne citer qu’eux, pousse sa "pédagogie expérientielle" – estampillée Grow By Doing®. Sur le papier, ça donne envie : apprendre en faisant, encourager l’impact réel sur la société dès la première année… Sauf que dans la vraie vie, il faut séparer le blabla promo de ce que vivent vraiment les étudiants.
"Le Grow By Doing® repose sur une façon de faire et de voir le monde qui vous encourage à être utile à la société qui nous entoure dès votre première année d'école."
Est-ce révolutionnaire ? Pour certains profils ultra-autonomes, oui — ils s’éclatent en projets associatifs ou incubateurs internes. Pour d’autres… c’est juste un prétexte pour refiler des PowerPoints interactifs plutôt qu’un vrai accompagnement individualisé. Moralité ? En matière d’innovation pédagogique, tout dépend du prof ET de votre capacité à rentrer dedans sans attendre que tout tombe tout cuit.
Le réseau des alumni : un atout majeur (une fois diplômé)
On ne va pas se raconter d’histoires : avoir accès au réseau alumni d’une Grande École reste LE joker secret du système français. Les écoles membres totalisent des dizaines de milliers de diplômés actifs partout dans le monde (exemple : Rennes SB revendique 30 000 alumni). Le vrai bénéfice arrive APRÈS le diplôme — cooptation rapide pour un stage ou un premier job quand votre CV passe au bon endroit grâce à une recommandation en interne.
Soyons clairs : c’est un investissement sur dix ans minimum. Ceux qui savent activer ce réseau gagnent parfois deux ans dans leur début de carrière. Mais rester passif ou croire que le nom suffit sans aller toquer aux portes… ça laisse sur la touche comme n’importe quel autre étudiant invisible.
Verdict : Ecricome, un concours pour votre avenir (ou juste une autre étape ?)
Autant vous dire : le concours Ecricome, c’est une rampe de lancement, pas la destination finale. On en fait tout un foin parce qu’il distribue des places dans des écoles cotées, mais si tu penses que le ticket d’entrée suffit à baliser ta vie pro, tu rêves éveillé.
Ce qui compte vraiment, c’est ce que tu construis APRÈS l’admission : stages, choix de spécialités, ouverture à l’international ou pas. Tout le reste — le concours compris — n’est qu’un filtre temporaire.
Soyons clairs : la vraie sélection commence quand tu te demandes ce que TU veux faire de ta carrière. L’obsession du concours ne doit jamais éteindre la lucidité sur ton projet global. Y entrer, c’est bien ; comprendre pourquoi et comment tu vas t’y épanouir et rebondir, c’est tout le jeu.
Si j’ai un conseil final ? Montre-toi lucide : l’admission à Ecricome est juste une étape dans un parcours long où la cohérence de ton projet pro pèsera plus lourd que n’importe quel rang d’entrée. Ne deviens jamais esclave d’un classement ou d’une hype passagère — pose-toi les bonnes questions avant qu’il ne soit trop tard.