Soyons clairs : la gratification légale n’a rien d’un cadeau. C’est juste le prix plancher pour éviter la honte. Alors, on vous a préparé le guide le plus complet sur le sujet. Au programme :
- Les règles légales (et ce que vérifie l’Urssaf)
- Le calcul détaillé (avec exemples chiffrés)
- Les cotisations et la fiscalité côté stagiaire
- Les conventions collectives plus favorables
- Des conseils pour fixer un montant attractif.
On vous explique tout ce qu’il faut savoir en 2025
Montant minimum de la gratification de stage en 2025 : 4,35 € de l’heure
Autant vous dire que les grands discours corporate sur « l’effort » consenti pour les stagiaires donnent envie de ranger son code du travail dans le tiroir à sarcasmes. Soyons clairs, la règle est froide et sans détour : 4,35 € de l’heure en 2025, c’est le montant minimum absolu, point final. Ce chiffre ne sort pas d’un brainstorming RH mais du calcul limpide imposé par l’Arrêté du 19 décembre 2024 : 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale, qui s’affiche à 29 €. Faites le calcul (29 x 0,15 = 4,35), même une calculette premier prix y arrive sans bugger.

« 4,35 € n’est pas un bonus, c’est le minimum syndical pour éviter la honte collective. »
Stages concernés : durée supérieure à 2 mois ou 44 jours, temps plein ou partiel
Dans la vraie vie, tout le monde croit qu’un stage payé c’est forcément long ou à temps complet. La loi ne prend pas en compte le nombre d’heures par semaine : le seuil légal s’active dès que le stage dépasse deux mois (consécutifs ou non) ou l’équivalent de 44 jours à raison de 7 heures/jour. Mais encore ? Dès que le total atteint ou dépasse 308 heures (temps partiel inclus), vous devez cracher l’oseille. Et inutile d’espérer couper les cheveux en quatre pour y échapper sous prétexte d’absence ou fractionnement du calendrier.
- Durée minimale obligatoire : plus de deux mois (consécutifs OU fractionnés)
- Temps plein OU partiel : tout stage atteignant au moins 308 heures
- Exceptions ?: stages inférieurs à ces durées échappent à l’obligation légale (mais franchement ? Ça sent vite la mauvaise foi RH…)
Calculer la gratification 2025 étape par étape (avec exemples chiffrés)
Déterminer le nombre d’heures réellement effectuées
On ne va pas se mentir : la plupart des RH bidouillent un calcul « à la louche » en se basant sur du 35h/semaine, sans jamais ouvrir le calendrier. Grosse erreur. Pour être réglo en 2025, il faut compter le nombre exact d’heures de présence effective – ni plus, ni moins.
Voici la vraie méthode :
- On compte 7 heures par jour travaillé (35 h réparties sur 5 jours).
- Les jours fériés où l’entreprise ferme sont déduits.
- Chaque absence autorisée (maladie, congés hors convention) doit aussi être retirée du total.
- Attention : un mois type = 22 jours ouvrés (soit 154 heures).
On oublie trop souvent de retirer les ponts, absences médicales ou RTT exceptionnelles. Résultat ? Des erreurs qui se paient cher quand l’Urssaf s’invite pour vérifier tout ça.
Formule légale : heures × 4,35 €
Une fois les heures validées noir sur blanc, la formule est limpide : heures effectuées × 4,35 €. Exemple réel : Janvier = 154 heures × 4,35 € = 669,90 €. Ce montant doit toujours être arrondi au centime supérieur : pas question de gratter quelques centimes sur le dos d’un stagiaire.
Option lissage mensuel sans se planter
Beaucoup d’entreprises versent une somme identique chaque mois pour simplifier la vie du service paie. Mais soyons clairs : ce lissage n’est légal QUE si le versement final correspond exactement au total des heures effectivement réalisées durant tout le stage. Sinon ? L’Urssaf débarque, café compris.
Cas pratique : stage de 6 mois à 35 h/semaine — que paie-t-on vraiment ?
Prenons un stage classique de 6 mois à temps plein :
- Hypothèse : chaque mois contient exactement 22 jours ouvrés (soit 154 heures/mois).
- Total sur 6 mois : 924 heures (6 x 154).
- Gratification totale due : 924 × 4,35 € = 4 019,40 €.
Mois | Heures | Montant réel (€) | Montant lissé (€) | Écart (€) |
---|---|---|---|---|
Janvier | 154 | 669,90 | ≈670 | +0,10* |
Février | 140 | 609 | ≈670 | -61 |
Mars | 161 | 699,35 | ≈670 | +29,35* |
Avril | 154 | 669,90 | ≈670 | +0,10* |
Mai | 147 | 639,45 | ≈670 | -30,55 |
Juin | 168 | 730,80 | ≈670 | +60,80* |
Total | 924 | 4 019,40 | 4 020 | +0,60 |
(*) Les montants "lissés" sont arrondis pour coller au total annuel dû ; on ajuste le dernier mois si besoin. C’est cette rigueur qui épargne les sueurs froides lors d’un contrôle.
Vos obligations légales d’organisme d’accueil : ce que l’Urssaf vérifie
Seuil des deux mois : quand la gratification devient obligatoire
Autant vous dire qu’il y a une croyance ancrée chez pas mal de boîtes : tant que le stage traîne sous les deux mois ou que personne ne bronche, pas besoin de sortir le chéquier. Mauvais calcul ! Passé deux mois ou 44 jours de présence effective (et on parle bien d’un cumul sur toute la durée de la convention, pas seulement du stage en continu), c’est obligatoire de payer la gratification. L’Urssaf et/ou la CGSS guettent les mauvais élèves – et je peux vous assurer qu’ils ne se contentent pas d’un rappel à l’ordre. Au menu en cas de manquement : redressement illico, majorations, rappels sur plusieurs années et réputation dézinguée auprès des établissements…
L’Urssaf n’a pas le sens de l’humour sur la franchise minimale, et encore moins si vous jouez au plus malin avec le seuil des deux mois.
Convention de stage : clauses incontournables
Checklist express pour éviter les boulettes juridiques :
- Identité complète du stagiaire et parcours/formation suivis.
- Dates précises de début & fin (pas d’arrondi à la louche).
- Volume horaire hebdo, horaires quotidiens, pauses et jours d’absence autorisée.
- Montant exact de la gratification (pas juste "selon législation") et mention du mode de calcul/lissage mensuel s’il y a (attention à aligner sur les heures réelles!).
- Signatures obligatoires : organisme d’accueil, établissement scolaire, stagiaire (et représentant légal si mineur).
- Modalités d’évaluation du stage & nom du tuteur.
- Modalités assurance accident du travail/responsabilité civile.
- Mention explicite du rattachement au registre unique du personnel (sinon contrôle direct au prochain passage).
Calendrier de versement & registre unique : l’indispensable dans la vraie vie
La DPAE n’est pas requise dans ce contexte. Pour un stagiaire, aucun besoin de déclaration préalable à l’embauche. Mais alors, où se planquer en cas de contrôle ? Le vrai rempart, c’est le bon vieux registre unique du personnel, avec une section dédiée exclusivement aux stagiaires – noms, dates début/fin et intitulé du cursus obligatoires. On ne mélange pas tout dans la colonne salariés sinon on déroule le tapis rouge pour l’Urssaf…
Cotisations sociales et exonérations : franchissez la ligne rouge à vos risques

Autant vous dire que le mythe du stagiaire « gratuit » s’arrête net à 4,35 € de l’heure. Dès qu’on parle cotisations, le BOSS – Bulletin officiel de la sécurité sociale pour les intimes – ne laisse aucune ambiguité : en-dessous ou pile-poil à 4,35 €/h, nada à verser côté Urssaf, ni part patronale ni part salariale. La franchise de cotisations couvre tout : CSG, CRDS, maladie, retraite… Vous pensez faire de la magie avec des avantages en nature ? Mauvaise pioche : c’est encadré pareil. En dehors d’une inflation surprise ou d’une négociation de branche plus favorable, cette règle reste inchangée.
Si vous dépassez le minimum ? Caisse ouverte !
Dans la vraie vie, certains se croient malins et gratifient au-dessus du seuil — pour « attirer les meilleurs », soi-disant. Eh bien voilà la facture : toute somme au-delà de 4,35 €/h allume les compteurs. Vous déclenchez illico :
- CSG/CRDS (dès le premier centime excédentaire)
- Cotisation vieillesse (retraite de base)
- Cotisation accident du travail/maladie professionnelle
- Allocations familiales (oui oui !)
- Autres bricoles type solidarité autonomie si on pousse loin
Le calcul se fait sur la différence entre le montant versé et la franchise légale. Et si vous oubliez ou jouez à l’ignorant ? L’Urssaf se charge d’un rappel corsé — j’ai déjà vu tomber des redressements avec requalif en salaire déguisé pour les plus téméraires...
Cotisations qui s’activent au-delà du seuil
- CSG/CRDS (sur excédent)
- Retraite de base (part sécu)
- Accident du travail/maladie pro
- Allocations familiales
- Contribution solidarité autonomie (très rare mais présent)
Cas particuliers : secteur public, UE/EEE et juniors-entreprises sous loupe
Secteur / Statut | Franchise jusqu'à 4,35 €/h | Cotisations dues si dépassement |
---|---|---|
Privé | Oui | Oui (liste ci-dessus) |
Fonction publique | Oui | Similaire au privé |
UE/EEE/Suisse | Oui* | Selon accord bilatéral/lieu |
Juniors-entreprises | Non | Soumises à régime salarié |
*Stages dans l’UE/EEE restent alignés sur la loi française lors d’une convention française ; vérifiez toutefois chaque pays.
Anecdote terrain : un grand groupe a voulu « tester » un supplément pour séduire un polytechnicien étranger… bilan ? Double sanction car oublié le plafond ET mauvaise déclaration pays d’accueil. Ça pique.
Côté stagiaire : fiscalité 2025, impôts et seuils à ne pas dépasser
Exonération dans la limite du SMIC annuel
Autant vous dire, tous ceux qui rêvent d’une gratification défiscalisée à vie se prennent direct le mur du barème : en 2025, votre gratification de stage est exonérée d’impôt dans la limite du SMIC annuel. Au-delà ? C’est taxable comme n’importe quel revenu.
- Seuil 2025 : environ 21 273 € (évolution possible au 1er novembre mais rarement une révolution).
- Concrètement : si vous touchez moins que ce seuil au total sur l’année pour vos stages (et uniquement stages), c’est net d’impôt.
- Soyons clairs, c’est un plafond global : si vous cumulez plusieurs stages, additionnez TOUTES les gratifications reçues. Premier euro au-dessus = déclaration obligatoire sur l’excédent.
Déclaration de revenus : cases et pièges
Parce que la case « stagiaire » n’existe pas sur la feuille d’impôt (logique absurde mais assumée), suivez ces étapes sans rater une marche :
- Allez dans la rubrique « Traitements et salaires », case 1AJ à 1DJ selon votre situation.
- Entrez UNIQUEMENT l’excédent au-dessus du SMIC annuel si vous dépassez le plafond. Sinon, vous laissez la case vide : zéro à déclarer.
- Piège classique : confondre stage et job étudiant. Le fisc fait la différence, pas vous ? Mauvaise pioche…
- Si on vous demande des justificatifs en cas de contrôle : préparez les attestations de stage ET les bulletins de gratification. Ils aiment ça, croyez-moi.
Anecdote perso : j’ai vu plus d’un étudiant ramer parce qu’il avait tout déclaré alors qu’il pouvait rester parfaitement sous le radar fiscal…
Cumul job étudiant + gratification : scénarios gagnant-perdant
Dans la vraie vie, le combo stage + job étudiant fait souvent peur niveau impôt. Résumé brutal des possibilités :
- Scénario gagnant :
- Vos gratifications de stage restent sous le SMIC annuel ➡ rien à déclarer côté stage.
- Vos salaires étudiants bénéficient eux aussi d’une exonération spécifique si vous aviez moins de 26 ans au 1er janvier 2025 (dans la limite de trois fois le SMIC mensuel).
- Vous cumulez les deux exonérations sans croisement !
- Scénario perdant :
- Stage + job explose le plafond SMIC annuel ➡ tout euro supplémentaire part direct en imposition.
- Mauvaise déclaration ou confusion entre nature des sommes perçues : redressement assuré lors du premier contrôle sérieux.
- Vous avez plus de 26 ans ? Fin des exonérations jeunes, bienvenue dans le monde adulte…
Ceux qui tentent de dissimuler des primes ou avantages en nature dans leur déclaration risquent un contrôle approfondi, car l’administration examine attentivement les lignes suspectes.
Conventions collectives et accords plus favorables : êtes-vous vraiment dans les clous ?
Soyons clairs, 4,35 € de l’heure c’est la base – mais dans certains secteurs, se contenter du minimum c’est s’auto-disqualifier. Les conventions collectives, quand elles sont bien négociées (et appliquées, pas juste affichées), foutent la barre bien plus haut.
Panorama 2025 des branches généreuses
Dans la vraie vie, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne :
- Syntec (ingénierie, numérique) : minimum autour de 700 € brut/mois pour un temps plein, loin devant le plancher légal.
- Banque : les grands réseaux alignent jusqu’à 850 €/mois facile pour un stage de master.
- Audiovisuel : souvent autour de 600–700 €/mois, parfois plus sur Paris ou certains grands groupes.
- D’autres secteurs (chimie, pharmaceutique…) survolent carrément la moyenne avec des plafonds “à l’allemande”.
Autant vous dire que se pointer à un forum école avec une offre à 4,35 €, c’est se faire huer dans ces milieux-là. Listez vos montants réels noir sur blanc : les étudiants comparent avant même d’ouvrir leur mail pro !
Priorité des textes : qui commande, la loi ou la convention ?
Soyons factuels : en droit du travail français, le principe de faveur écrase tout (source). La convention collective prime sur la loi dès qu’elle est plus favorable au stagiaire. Donc si votre branche garantit 750 €/mois alors que le Code du travail crache à peine 607 €, vous appliquez le chiffre supérieur sans discussion possible. Le BOSS ne déroge jamais là-dessus : pas de retour en arrière autorisé sous prétexte de restriction budgétaire maison. Et gare aux petits arrangements RH qui « oublient » d’appliquer l’accord étendu… L’Urssaf ne tolère aucune approximation là-dessus.
Procédure interne : mettre à jour sa grille et ses conventions (checklist ultra-concrète)
- Vérifiez l’accord collectif applicable : branchez-vous sur Syntec ? Banque ? Autre secteur ? Téléchargez le texte officiel à jour.
- Comparez chaque année vos minimas internes aux nouveaux seuils légaux ET conventionnels ; si besoin, sortez le tableau Excel qui fait mal !
- Avenantez chaque convention de stage en cas de hausse : modification écrite obligatoire avec les trois signatures (stagiaire, école, entreprise). Détaillez clairement nouveau montant et mode de calcul.
- Diffusez la nouvelle grille en interne : service paie + RH + managers opérationnels doivent être alignés (chacun son excel sinon c’est la pagaille !).
- Conservez trace des avenants et montants payés pour chaque session (contrôle Urssaf = dossier complet sinon sanction).
- Affichez clairement vos pratiques sur intranet/recrutement : rien de tel que d’éviter une fuite d’infos sur « Glassdoor » version stagiaire qui flingue votre marque employeur...
Ceux qui bricolent la rémunération au rabais finiront au mieux blacklistés des écoles partenaires, au pire convoqués devant l’inspection… À bon entendeur.
Bonnes pratiques RH : dépasser le minimum pour recruter (et garder) les meilleurs
Autant vous dire qu’en matière de recrutement de stagiaires, la stratégie du « service minimum » n’est plus défendable en 2025. Fixer un montant attractif n’est pas un geste altruiste, c’est juste une question de survie pour la marque employeur – soyons clairs, les étudiants comparent tout, et ils vous blacklistent plus vite que ce que le DRH admet à ses actionnaires.

Fixer un montant attractif sans flinguer le budget
En 2025, plancher à 4,35 € ? C’est le tarif pour finir dans les bas-fonds du classement LinkedIn. Pour sortir du lot :
- Numérique/Syntec : entre 700 et 1 000 €/mois selon l'école et la durée.
- Banque/Assurance : 750 à 900 €/mois sur des stages master, parfois + sur Paris.
- Audiovisuel/Communication : 650–800 €/mois, sauf exceptions VIP.
- Industrie/Pharmaceutique : souvent 800–1 200 €/mois, surtout pour les profils d’ingé.
On rappelle que ces fourchettes sont celles constatées chez les groupes qui veulent VRAIMENT attirer les meilleurs – ceux qui croient qu'une prime de cooptation suffit sous-estiment gravement l'effet vitrine des gratifications généreuses.
Anecdote bien réelle : j’ai vu une PME doubler son vivier de candidatures sérieuses en passant de 650 € à 850 € brut/mois… sans changer d’école cible ni d’offre. Comme quoi, dans la vraie vie, la générosité paie cash sur votre « talent pipeline ».
Avantages en nature et forfait mobilité : ce qui se déclare ou non
Nourriture, logement ou transport offerts ? Ça sent le sujet à pièges côté Urssaf ET fisc. En résumé : tout n’est pas forcément taxable… mais il y a une ligne rouge à ne pas franchir !

Avantage | Valeur indicative (2025) | Soumis cotisations ? | Soumis fisc ? |
---|---|---|---|
Repas cantine/tickets | ≈5 €/repas | NON* | NON* |
Logement mis à dispo | ≈80 €/mois (forfait Urssaf) | OUI | OUI |
Forfait mobilité | Jusqu’à 400 €/an | NON | NON |
Prêt PC portable | Valeur locative | NON | NON |
*: SI participation >50% du forfait Urssaf sinon c’est cotisable ! Soyons clairs : l’addition peut vite grimper si vous jouez avec le feu.
Feedback, mentorat et suivi : la triade qui fidélise vraiment
Dans la vraie vie, croire qu’un stagiaire va s’attacher parce qu’on lui passe deux TPE et trois réunions Teams relève de la science-fiction RH. La fidélisation tient sur trois piliers :
- Feedback structuré dès la première semaine puis tous les mois (si possible formalisé)
- Mentorat dédié : un référent unique ET volontaire qui transmet codes maison & réseaux internes (lisez ce guide).
- Suivi post-stage : garder contact via un vivier alumni/interne pour maximiser vos chances de recrutement futur.
Je vous garantis qu’un vrai programme mentorat explose vos stats de rétention – mais ça oblige à sortir du flan PowerPoint et choisir des tuteurs qui savent former, pas juste déléguer les corvées foireuses. Et ça ? Peu d’organisations assument publiquement que c’est LE levier différenciant…
4,35 € n’est qu’un début, alignez vos pratiques avant que la réalité vous rattrape
En 2026, aucune tendance sérieuse ne prévoit de révolutionner le montant minimum légal — les branches "premium" atteignent déjà plus de 950 €/mois pour attirer et retenir les talents (source : Indeed, offres réelles). Mais une chose est certaine : l’Urssaf resserre la vis, et les contrôles s’accélèrent sur les gratifications au rabais ou mal calculées. Autant vous dire que si vos tableaux Excel traînent encore des formules foireuses ou vos conventions n’intègrent pas la dernière grille, il va falloir revoir tout ça d’urgence.
« Dans la vraie vie, un stagiaire sous-payé coûte plus cher à long terme qu’un CDI bien payé. » – rappel final
Dans ce contexte, je vous invite carrément à faire l’audit complet de vos pratiques internes : vérifiez vos montants, ajustez vos procédures et préparez-vous à justifier chaque euro versé. Soyez le service RH qui anticipe les coups de semonce au lieu de bricoler dans l’urgence avec l’Urssaf derrière la porte. Personne ne peut se permettre le luxe d’attendre le prochain contrôle pour réagir…