Soyons clairs : publier un bon score à l’Index égalité FH est vital pour votre marque employeur. Cependant, une grande majorité des RH découvrent l’Index à la dernière minute, souvent la veille de la deadline. Le tableur officiel recèle plus de pièges qu’un escape game. Et que vos scores soient bons ou mauvais, ils ne remplacent pas des actions concrètes. Alors on vous a préparé le guide le plus complet et actionnable (vraiment) pour : - Comprendre ce qu’est l’Index — et pourquoi il existe (vraiment) - Calculer votre score à l’Index sans vous planter - Publier dans les délais en respectant vos obligations légales - Bâtir un plan d’action qui améliorera votre score l’année prochaine. Astuce : utilisez les sous-titres pour naviguer rapidement et trouver les informations nécessaires.
Index égalité femmes-hommes : la définition éclair en 30 secondes
Loin des présentations PowerPoint classiques, l’Index égalité femmes-hommes est un outil conçu pour mesurer les écarts de traitement entre les sexes dans les entreprises. Ce machin, obligatoire dès 50 salariés, note les employeurs sur leurs écarts de traitement. Oui, le vrai nom c’est « Index de l’égalité professionnelle » mais aucun RH ne l’appelle comme ça, faut pas pousser !
Autant vous dire : 80% des responsables RH découvrent l’Index la veille de la deadline, le tableur officiel est plus traître que votre ex et publier un score flatteur sans bouger une oreille ruine votre réputation plus sûrement qu’un bad buzz sur LinkedIn. Voilà le décor – et c’est pas du cinéma social.
Pourquoi cet Index existe-t-il vraiment ?
L’ambition officielle ? Forcer les entreprises à mesurer et corriger les inégalités salariales via un indicateur unique, façon ligne Maginot contre le sexisme ordinaire. Plan de relance oblige, le gouvernement veut montrer qu’il bosse pour l’égalité… mais dans la vraie vie, il s’agit surtout de réduire les écarts – surtout sur le papier. Égapro (le portail officiel) et le Ministère chargé du travail gèrent l’infra et les contrôles.
Bénéfices affichés :
- Met en lumière des écarts réels de salaires.
- Pousse à piloter objectivement ses politiques RH.
- Fait bouger (un peu) les lignes au niveau directionnaire.
Angles morts massifs :
- Le score peut être influencé par une maîtrise avancée des outils comme Excel...
- Ignore la question de la parentalité ou des temps partiels imposés.
- Aucun effet sur la culture managériale toxique.
Le cadre légal express : loi n° 2021-1774, articles L1142-7 & co
Le Code du travail pose le socle avec ses articles L1142-7 et suivants ; décrets d’application derrière, circulaires Dreets pour brosser dans le sens du poil ou taper fort selon l’air du temps. La Direction de l’information légale et administrative garde un œil sur la conformité documentaire.
En résumé : sans note, pas de bonus-malus, et des risques accrus pour l’entreprise.
Entreprises concernées : qui doit publier quoi dès 2025 ?
La règle est claire et stricte : toutes les entreprises concernées doivent s’y conformer, sans exception. Dès lors que vous dépassez 50 salariés (calculés sur la moyenne des effectifs équivalents temps plein sur les 12 derniers mois glissants, coefficient hiérarchique inclus), vous voilà aspiré dans le grand bain de l’Index égalité femmes-hommes, avec des échéances aussi souples qu’un contrôle Urssaf surprise.
Seuils d’effectifs et calendrier officiel
Le seuil de 50 salariés s’applique à toutes les entreprises, quel que soit leur modèle économique ou leur organisation interne. Le calcul repose sur la moyenne mensuelle glissante des 12 derniers mois, ce qui exclut toute manipulation liée à des variations temporaires d’effectifs. Et il ne s’agit pas d’une option d’affichage : c’est bien le coefficient hiérarchique qui sert de boussole pour répartir les catégories professionnelles.
Seuil effectif | Obligation Index | Date limite annuelle |
---|---|---|
50 salariés | Publication obligatoire | 1er mars |
250 salariés | Idem + obligations renforcées* | 1er mars |
1000 salariés | Idem + consultation renforcée | 1er mars |
*Obligations renforcées : dialogue social poussé, plan d’action béton pour score <75

Ce que vous devez publier et où : site web, CSE, BDESE
Les chiffres doivent être publiés de manière visible et accessible, conformément à la loi. La loi exige une publication visible et lisible :
- Page d’accueil du site entreprise (si elle existe), accessible direct sans clic labyrinthique.
- Affichage interne (papier ou digital) dans les locaux accessibles aux salarié·es.
- BDESE (Base de Données Économiques Sociales et Environnementales) – obligatoire pour toutes les boîtes soumises à l’Index.
- Transmission intégrale au Comité Social et Économique (CSE).
À tenir à disposition du CSE :
- Résultat global de l’Index (score sur 100)
- Détail par indicateur (écart rémunération, augmentations, promotions…)
- Mesures correctrices si score <75/100
- Plan d’action négocié ou unilatéral suivant la note obtenue
- Justificatifs éventuels en cas d’insuffisance statistique ou dérogation réglementaire
Rôle du CSE et de la Dreets : contrôle et accompagnement
Rêver que personne ne viendra vérifier serait naïf—la Dreets a soif de conformité. Procédure standard ? Après signalement ou contrôle aléatoire (oui ça tombe même sur les assos), convocation express à fournir tous vos justificatifs sous quinzaine. Le CSE a voix au chapitre dès qu’il flaire une anomalie dans la BDESE ou l’affichage interne et peut saisir l’inspection sans préavis.
De nombreux responsables RH découvrent l’Index tardivement, ce qui peut expliquer des erreurs ou des approximations dans les fichiers soumis.
En cas d’écart majeur ou non-publication, rappel Dreets puis sanction immédiate possible. Soyons clairs : ils ne viennent pas pour discuter foot.
Calculer votre score sans vous planter
Une erreur dans cette partie peut entraîner un contrôle approfondi de la Dreets. On va donc rentrer dans le dur. Calculer l’Index égalité femmes-hommes, c’est avant tout choisir la bonne période, cibler les effectifs pertinents (avec ce fichu coefficient hiérarchique), séparer le grain de rémunération de l’ivraie et… éviter de finir piégé par le tableur officiel.
Choisir la bonne période de référence
L’année civile (1er janvier – 31 décembre) est la période de référence la plus couramment utilisée. Mais – attention, subtilité – rien ne vous interdit d’opter pour toute autre période de douze mois consécutifs (ex : juillet N-1 à juin N). L’essentiel : que cette période soit cohérente avec votre politique RH et stable d’une année sur l’autre.
Cas particulier : fusions-acquisitions. Après une fusion ou une acquisition, certaines entreprises jouent avec la date de clôture pour masquer des disparités post-opération : ça marche… jusqu’à ce que la Dreets vienne recompter les effectifs au stabilo. Toute tentative d’optimisation non conforme peut entraîner des sanctions lors d’un contrôle.
Recenser les salariés éligibles : coefficient hiérarchique & catégories
Cette étape peut s’avérer complexe. L’Index exige un découpage par catégories socio-pro (ouvriers/ETAM/cadres/direction), mais aussi par coefficient hiérarchique (repère conventionnel collé à chaque fonction). C’est lui qui « pondère » réellement les groupes : deux salariés du même métier mais de coefficients distincts sont dans des cases différentes ; impossible d’arrondir les angles sous peine de fausser tous vos calculs.
Chaque groupe doit compter au moins 10 salariés par sexe pour être retenu dans un indicateur ; sinon, on coche « non calculable » et on prie pour que la Dreets n’y voie pas une planque systématique.

Éléments de rémunération à inclure/exclure
C’est ici que la sélection des éléments de rémunération devient cruciale. On ne rigole pas avec les composants du salaire : oubliez un élément et tout votre Index est aussi fiable qu’un ticket de PMU.
À INCLURE :
- Salaire de base mensuel/annuel brut (hors primes exceptionnelles)
- Primes contractuelles fixes (ancienneté, panier, pénibilité)
- Partie variable contractuelle liée à la performance individuelle ou collective,
- Avantages en nature (logement, voiture…),
- Intéressement & participation (hors abondements exceptionnels),
- Commissions commerciales obligatoires,
- Treizième mois si prévu par l’accord collectif.
À EXCLURE :
- Indemnités de licenciement / départ retraite,
- Heures sup / compléments aléatoires hors contrat,
- Primes exceptionnelles one-shot type « prime Macron »,
- Remboursement frais professionnels,
- Stock-options, actions gratuites non liquidées,
- Gratifications liées à des évènements personnels exceptionnels.
Outils pratiques : tableur officiel & Égapro pas-à-pas
Le fichier Excel officiel Index Égalité, disponible sur le site du Ministère, peut sembler simple mais comporte des pièges à éviter. Si vous survivez au premier onglet sans casser votre souris, voici les 3 pièges majeurs repérés depuis 2019 :
1. Cellules verrouillées en dur : impossible de corriger une coquille sans tout refaire…
2. Formules masquées : résultats absurdes si vous mélangez formats français/anglais (« , » vs « . »)…
3. Suppositions automatiques sur les catégories pro : un glissement malencontreux et hop, vos ouvriers se retrouvent cadres dirigeants !
Le site Egapro propose aussi un simulateur mais il n’explique rien en cas d’erreur bloquante – retour case départ garantis.
Interpréter les résultats et bâtir un plan d’action solide
En France, afficher son score Index égalité femmes-hommes ne sert à rien si on ne sait pas en tirer une stratégie crédible. Voyons ce que valent vraiment vos points – et comment éviter de passer pour le roi du bullshit ESG auprès de la Dreets, des talents (et de vos propres délégués).
Score ≥ 85 : valoriser sans fanfaronner
Communiquer de manière excessive sur un score élevé peut être contre-productif. Les boîtes qui s’en vantent comme d’un exploit olympique récoltent très vite le soupçon du greenwashing RH… et finissent clouées au pilori LinkedIn au premier écart réel révélé. La règle : sobriété maximale.
- Publiez le score sur votre page d’accueil mais évitez les formules grandiloquentes. Privilégiez un ton factuel avec un encart dédié.
- Contextualisez via la publication des résultats détaillés indicateur par indicateur (une exigence réglementaire occultée par 60 % des entreprises !).
- Glissez une phrase sur vos axes de progrès – même avec 90/100, il y a toujours une marge sur la parentalité ou la diversité aux postes à responsabilité.
- Mentionnez l’intégration au reporting ESG. Un score élevé doit être intégré dans le rapport extra-financier, à côté des données climat et gouvernance – sinon votre démarche passe pour hors-sol.
// Anecdote véridique : Un groupe tech du CAC40 a perdu deux recrutements stratégiques juste après avoir trop claironné son 99/100… avant qu’une ex-salariée ne publie ses bulletins paye en story Insta. Ambiance garantie.
Score 75-84 : maintenir le cap et combler les écarts résiduels
Ici, la réalité c’est qu’on n’est pas mauvais mais on n’a pas gagné non plus ! C’est la zone grise où il faut bosser sans relâche pour ne pas se retrouver sous 75 à l’exercice suivant.
- Priorisez le mentoring ciblé : identifiez les femmes en début/milieu de parcours pro et proposez-leur un accompagnement personnalisé piloté par des membres de la direction (si possible pas que des RH).
- Révisez honnêtement votre grille salariale : oubliez la rustine cosmétique, faites un audit réel par coefficient hiérarchique et ancienneté ; certains services sont souvent oubliés dans l’ajustement annuel !
- Impliquez les managers de proximité, pas juste le siège ; ce sont eux qui font – ou défont – l’égalité réelle dans les promotions et augmentations individuelles.
- Communiquez sobrement, assumez les chantiers ouverts : publier une trajectoire chiffrée plutôt qu’un objectif flou (genre « tendre vers plus d’équité » = carton rouge Dreets).
Score < 75 : plan de correction et négociation obligatoire
Un score inférieur à 75 nécessite une attention particulière et des actions correctives immédiates. Moins de 75 ? L’entreprise doit co-construire un plan d’action correctif, avec calendrier précis… sous peine de sanction immédiate (jusqu’à 1 % de la masse salariale). Le CSE devient coproducteur obligé, tout comme la Dreets qui ne se gêne plus pour contrôler ligne à ligne.
Structurer son plan d’action : priorité au concret !
1. Cartographier précisément tous les écarts (par catégorie/coefficient/niveau)
2. Définir les mesures correctives précises : revalorisations ciblées, formation management inclusif, accès élargi aux promotions
3. Co-construire avec le CSE un calendrier partagé : chaque action doit avoir une date butoir claire (et non « courant année N+1 »)
4. Formaliser un suivi semestriel – avec reporting BDESE actualisé accessible au CSE et à la Dreets
5. Publier intégralement plan + avancement sur l’intranet ET sur site web public dédié Index égalité
- Cartographie par coefficient prête
- Calendrier-action validé CSE
- Suivi semestriel programmé
- Com interne transparente
- Publication publique effective
// Anecdote terrain : Plusieurs PME ont été contrôlées en direct live par Dreets… après plainte anonyme venant d’un employé frustré par une simulation Excel mal ficelée publiée à l’arrache. Résultat : pénalité cash dès le mois suivant.
Sanctions financières et risques réputationnels
Ignorer l’Index égalité femmes-hommes expose l’entreprise à des risques financiers et réputationnels importants. Voici l’envers du décor – pas de discours, que des faits qui font mal.
La pénalité de 1 % expliquée ligne par ligne
On ne rigole plus : la pénalité, c’est jusqu’à 1 % de la masse salariale brute annuelle, calculée sur toutes les rémunérations soumises à cotisations sociales (primes comprises, oubliez vos petits arrangements internes). Ce n’est pas négociable : la DIRECCTE (désormais Dreets) fixe le taux – souvent maximal pour les sociétés en récidive ou mauvaise foi flagrante. Côté calcul, on prend la masse salariale brute N-1 (hors indemnités exceptionnelles), on multiplie par 1 %, et l’URSSAF encaisse… même si votre résultat comptable est dans le rouge vif ! Le délai d’application laisse rarement plus d’un trimestre une fois la décision tombée.

Contrôle Dreets, contentieux prud’homal et naming-and-shaming
La Dreets intervient souvent après un signalement ou dans le cadre d’un contrôle aléatoire, y compris pour les associations. Séquence classique : vérification des affichages et BDESE → demande sous quinze jours → mise en demeure formelle si anomalies → amende immédiate en cas de non-conformité persistante. Si le CSE a flairé l’entourloupe et alerte la Dreets, attendez-vous à une inspection avec remontée hiérarchique accélérée. Sans oublier le passage possible devant les prud’hommes pour discrimination systémique – là, l’entreprise se tape un combo : pénalité financière + condamnation civile + épinglage public dans tous les rapports officiels.
Bad buzz, ESG et attractivité talents : le coût caché
L’impact dépasse le cadre financier et peut gravement affecter la réputation RH de l’entreprise auprès des candidats et investisseurs. Un score élevé sans actions réelles est aussitôt perçu comme du « washing » social. Anecdote édifiante : une PME tech (restons charitables, on taira le nom) a publié fièrement son 97/100… avant qu’une ex-collaboratrice ne diffuse un tableau anonyme de salaires internes : déferlement Twitter/TikTok, deux appels d’offres perdus, et le DG obligé d’annuler sa participation à VivaTech sous pression syndicale locale.
« Publier un 95 / 100 sans actions concrètes, c’est flinguer votre marque employeur à moyen terme »
FAQ cash sur l’Index égalité femmes-hommes
Vous pensiez avoir tout vu côté paperasse RH ? Pas si vite. Voici LA foire aux questions qui tue – celle qu’on n’ose jamais balancer en réunion, mais que tout le monde google à 23h la veille du dépôt officiel. Pas de détour, juste des faits.
Start-up de moins de 50 salariés : quid ?
Les entreprises de moins de 50 salariés ne sont pas soumises à cette obligation légale, quelle que soit leur situation. Mais dans le monde réel du « name & shame » ESG et des investisseurs sourcilleux, mieux vaut prévenir que guérir…
3 bonnes pratiques volontaires pour briller sans y être obligé :
- Réaliser un mini-diagnostic interne annuel sur les écarts de rémunération/évolution (même sur Excel crado)
- Intégrer une grille de salaires transparente dès le recrutement (les juniors veillent au grain !)
- Inclure un micro-chapitre sur la mixité et l’égalité dans votre reporting extra-financier destiné aux fonds ou incubateurs
Les bons élèves volontaires marquent plus vite des points côté RSE que leurs concurrents plus rigides, c’est prouvé.
Temps partiels & CDD : comment les comptabiliser ?
Ici, pas de freestyle : tous les temps partiels et contrats courts sont à convertir en équivalent temps plein (ETP) pour éviter les bidouillages massifs. Le calcul ? Prendre la durée contractuelle réelle, la rapporter à la durée légale ou conventionnelle et intégrer le prorata dans vos effectifs moyens mensuels. Exemple : un salarié à mi-temps présent 6 mois = 0,25 ETP sur l’année. Même logique pour les CDD éclairs – on somme tous les contrats courts du même poste/sexe/catégorie et on convertit aussi sec.
Ignorer cette étape peut entraîner un rejet immédiat par la Dreets, qui est attentive à ce type d’erreurs.
Insuffisance de données : le plan B réglementaire
La blague du siècle ? Certains indicateurs ne sont pas calculables si moins de 10 salariés d’un sexe donné dans la catégorie concernée, ou si l’ensemble représente moins de 40 % des effectifs globaux pour l’indicateur rémunération. Dans ce cas : cochez simplement « non calculable », publiez-le noir sur blanc et passez votre chemin ! Attention, aucune planque systématique n’est tolérée – la Dreets piste très vite ceux qui abusent du « non calculable » année après année. Détail à noter : il reste obligatoire d’afficher l’absence de calcul ET d’expliquer pourquoi dans votre BDESE/publication web.
Rapport extra-financier ESG : articulation avec l’Index
Vous voulez cocher toutes les cases côté investisseurs responsables ? Intégrez carrément vos résultats Index égalité femmes-hommes dans votre Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) ou rapport ESG global. La synergie ? Ça crédibilise vos chiffres auprès des parties prenantes ET ça évite l’effet « poudre aux yeux » façon greenwashing social.
- Rapprochez chaque indicateur Index avec vos KPIs diversité/inclusion du reporting ESG.
- Décrivez vos plans correctifs concrets en annexe DPEF (ne recyclez pas juste le verbiage corporate).
- Faites certifier vos datas par un tiers indépendant (là on sort du lot chez les analystes ISR…)
Dans la vraie vie, ce type d’intégration donne un bonus réputationnel immédiat auprès des fonds spécialisés et évite bien des sueurs froides à chaque contrôle Dreets.
Conclusion : au-delà d’une note, un révélateur culturel
Soyons clairs : l’Index égalité femmes-hommes n’est pas un gadget statistique pour DRH insomniaques. C’est le miroir crû d’une culture d’entreprise – on y lit votre vrai niveau d’inclusion, pas votre storytelling. Ce score distingue les entreprises qui se contentent de respecter les obligations de celles qui s’engagent réellement dans une transformation de leur gouvernance. Les études sérieuses montrent qu’investir concrètement sur l’égalité professionnelle décuple l’attractivité et booste l’innovation (plutôt que de finir sur la black-list des jeunes diplômés).
Publier un chiffre flatteur sans reformer vos pratiques ? C’est saboter votre avantage compétitif à long terme.
Checklist Express : 4 actions immédiates
- Inscrire l’égalité dans vos rituels managériaux (et pas seulement en mars !) : feedbacks croisés, promotions, revues de salaires – systématiser partout.
- Ouvrir en transparence vos grilles de salaires/coefficient hiérarchique aux équipes, y compris nouveaux arrivants.
- Mesurer & publier vos plans correctifs sur le site ET en interne (pas planqués dans une BDESE poussiéreuse).
- Allouer du budget ET du temps de direction à ces sujets – une ligne Excel invisible ne change rien sans moyens visibles.