Entre les frais bancaires qui explosent (jusqu’à +13% en 2023), les services qui se dégradent et l’inflation qui n’en finit plus, il devient urgent d’optimiser ses dépenses bancaires. Heureusement, les banques en ligne proposent des offres ultra-compétitives, permettant de réduire ses frais à peau de chagrin (jusqu’à 250€ d’économies par an). Encore faut-il choisir la bonne… et ne pas regretter son choix après quelques mois. Alors, on a testé et comparé les 10 meilleures banques en ligne de 2023. Et on vous livre notre Top 4 des meilleures offres du moment. Avec, pour chacune : les infos essentielles à savoir, leurs points forts et leurs points faibles.
Liste express des pays limitrophes de la France métropolitaine
Autant vous dire qu’on confond vite dès qu’on sort du manuel d’histoire géo : entre ceux qui placent le Portugal ou la Hollande à la frontière, et ceux qui oublient Monaco parce que c’est « trop petit pour compter »… On nage dans l’à-peu-près depuis des générations. Dans la réalité, neuf Français sur dix surestiment le nombre de leurs voisins — un pari que je suis prêt à relever !
La réponse en 5 secondes chrono : les 8 voisins officiels
- Belgique (620 km)
- Luxembourg (73 km)
- Allemagne (448 km)
- Suisse (573 km)
- Italie (515 km)
- Monaco (5,5 km)
- Espagne (623 km)
- Andorre (57 km)
Soyons clairs : dans la vraie vie, neuf Français sur dix surestiment le nombre de leurs voisins — je prends les paris !
Carte situative miniature : visualiser d’un coup d’œil
Je vous invite à faire mieux que vos profs : prenez trente secondes pour situer chaque voisin à la boussole. Nord ? Belgique et Luxembourg. De là, on file vers l’Est avec Allemagne et Suisse, on descend Sud-Est pour Italie et Monaco. Enfin, cap Sud-Ouest pour Espagne et Andorre. Voilà comment on cartographie sans GPS ni triche !

Cartographie directionnelle : qui se trouve où par rapport à l’Hexagone ?
Autant balancer une carte postale : les frontières françaises, c’est le bingo géographique où tout le monde bidouille, sauf trois geeks du cadastre. Mettons de l’ordre — et tant pis pour ceux qui croient à la frontière portugaise cachée (je t’ai reconnu, Kevin). En route pour le tour d’horizon, avec des points jamais vus dans ton manuel.
Nord & Nord-Est : Belgique, Luxembourg
Dans le Nord, on attaque fort : Belgique (620-659 km selon la façon de compter les douves agricoles), Luxembourg (73 km au compteur). Et au passage, on a ce petit coin de no man’s land géopolitique : Apach-Schengen. Là, t’as un triple point frontalier France-Luxembourg-Allemagne, spot unique qui voit plus de camions que de touristes heureux.
Pays | Régions françaises limitrophes | Points de passage emblématiques |
---|---|---|
Belgique | Hauts-de-France, Grand Est | Quiévrain, Givet, Halluin-Menen |
Luxembourg | Grand Est | Apach-Schengen |
Anecdote véridique : dans certains villages frontaliers belges, les bornes bougent parfois avec les labours. Non, ce n’est pas une blague !
Est : Allemagne, Suisse
Déroulons vers l’Est. On longe la frontière française la plus hydrophile avec l’Allemagne : merci le Rhin comme cordon ombilical (et vrai casse-tête pour savoir de quel côté pêcher sans amende). Pour la Suisse ? C’est jackpot cantonal : Genève t’accueille dans sa pseudo-bulle onusienne, Vaud joue les discrets avec son Léman partagé (58.9 km sur le lac !), Jura et Valais ferment la marche comme des pros du fromage d’alpage. Linéaire suisse officiel : 573 km.
Le poste frontière piéton entre Saint-Louis et Bâle ? Multilinguisme obligatoire pour acheter une baguette et comprendre la signalisation…
Sud-Est : Italie, Monaco
Alpes obligent ! La frontière France-Italie s’étale sur 515 bornes ultra-montagneuses – Mont Blanc en chef d’orchestre, tunnel du Fréjus en guest-star et col de Tende en mode « fermé six mois sur douze ». Puis soudain : Monaco — strass du Rocher et 5,5 km sous vidéosurveillance quasi-permanente. Essayez d’y passer discrètement : c’est fichu d’avance.
Monaco ? Plus carré que certains quartiers parisiens côté contrôle douanier… mais moins grand qu’un parking Auchan moyen.
Sud-Ouest : Espagne, Andorre
Descendons vers les Pyrénées : un mur naturel béton depuis des siècles (623 km côté espagnol), deux sections séparées par Andorre et bonus ultime : Llívia ! Cette enclave catalane de 12,8 km² coincée au cœur des Pyrénées-Orientales fait buguer tous les GPS et défie chaque année profs d’histoire-géo et candidats au concours de l’anecdote farfelue. Col du Somport ou Perthus — points de passage historiques ; mais Llívia décroche la palme du casse-tête cartographique impossible à expliquer sans gesticuler devant une carte.

Longueur des frontières françaises : chiffres clés, records et cas particuliers
Soyons clairs : le linéaire frontalier, c’est plus qu’une question de plaque Michelin — ça se joue à la virgule près selon l’IGN ou l’Insee. La France, championne du millefeuille administratif, affiche des écarts de plusieurs kilomètres rien que sur le comptage des bornes agricoles ! Pourtant, le trio de tête dessine la vraie carte du pouvoir périphérique.
Le podium des linéaires : Belgique, Espagne, Suisse
Voici enfin un classement sans triche ni arrondi au doigt mouillé. Oui, la Belgique rafle la mise…
Pays | Km de frontière | Relief principal |
---|---|---|
Espagne | 623 | Pyrénées |
Belgique | 620 - 659 | Plaines + bocage |
Suisse | 573 | Montagnes & Jura |
Les chiffres varient selon les sources : l’IGN et l’Insee ne mettent déjà pas d’accord les géomètres en chef. Dans la vraie vie, on a plus de chance de trouver un consensus sur le prix du croissant à Paris.
Le plus petit voisin : Monaco et ses 5,5 km de glamour
Monaco ? C’est une anomalie fiscale coincée entre quatre villages français (Beausoleil, Cap-d’Ail, Roquebrune-Cap-Martin et la Turbie). Sur le terrain : 5,5 km de frontière paranoïaque et caméras omniprésentes — bien plus surveillée que certains ports normands ! Autant vous dire qu’on est ici dans le « condominium fiscal XXL dans un mouchoir de poche »: un mètre carré monégasque vaut dix fois une villa corrézienne. Testez donc d’y entrer avec un sandwich SNCF…
Frontières exotiques : Llívia, île des Faisans, Tunnel sous la Manche
Llívia ? La blague catalane que personne ne sait localiser sans GPS : enclave espagnole en territoire français suite au traité des Pyrénées (1659), inaccessible sans passer par notre douce république. Encore mieux : l’île des Faisans — zone franche sur la Bidassoa partagée six mois par an entre France et Espagne selon le traité de Bayonne (1856). Un condominium digne d’un divorce cordial éternel…
« Autant vous dire que partager une île en gestion semestrielle, c’est le mariage à durée déterminée le plus vieux d’Europe. »
Quant au tunnel sous la Manche : on a voulu matérialiser une frontière franco-britannique sous trente mètres d’argile bleue — clin d’œil à l’accord de Cantorbéry (1986). Officiellement, chaque pays gère son terrain jusqu’au point médian ; mais qui contrôle vraiment les rames SNCF perdues ? Mystère et paperasse.
Au-delà de l’Hexagone : les pays limitrophes de la France d’outre-mer
Qu’on se le dise : la géographie coloniale a accouché de frontières plus biscornues que les horaires du RER B. Les voisins d’outre-mer ? Personne ne les cite jamais au bac, c’est pourtant là que la France se tape ses records.
Guyane : Brésil & Suriname, l’autre frontière XXL
Oubliez vos classiques hexagonaux. La frontière Guyane-Brésil, c’est 730 km de forêt tropicale, bien devant n’importe quel linéaire européen (même l’Espagne plafonne à 623 km côté Pyrénées !). Avec le Suriname, rebelote : 520 bornes à travers le Maroni.
Anecdote à ressortir : le pont sur l’Oyapock devait relier Cayenne à Macapá. Résultat ? Il a surtout relié deux administrations qui n’arrivent toujours pas à synchroniser leurs horaires de douane…

Saint-Martin : la moitié néerlandaise qu’on oublie
Saint-Martin ? Deux pays sur une île minuscule, séparés par 10 km de frontière qui changent de coupe plus souvent que Macron de discours. Le partage date du fameux traité de Concordia (1648), mais il a fallu attendre 2023 pour acter un nouvel accord entre la France et les Pays-Bas (merci le Mont des Accords), histoire d’éviter les embrouilles entre barmen francophones et inspecteurs hollandais.
Dans la vraie vie, je défie quiconque de citer ce voisin invisible sans consulter un passeport ou une carte postale.
Autres micro-contacts : Antarctique, îles & accords spéciaux
On attaque ici le championnat des frontières fantômes :
- Les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) n’ont pas vraiment « voisin » terrestre — tout se joue sur des conventions maritimes XXL avec Australie ou Royaume-Uni.
- En Antarctique, merci le Traité de Washington (1959) : personne ne reconnaît officiellement les revendications françaises sur la Terre Adélie. C’est open-bar scientifique, pas question d’y planter une barrière.
- Bonus : quelques contacts maritimes avec Maurice ou Madagascar via délires cartographiques sur ZEE (zone économique exclusive) ; mais dans la vraie vie, tout le monde s’en fiche sauf trois experts et un ministre en goguette.
Frontières et enjeux contemporains : démographie, économie, mobilité
Qui croit que la frontière française c’est juste une ligne de douaniers moustachus n’a jamais mis les pieds à Genève un lundi matin ou tenté de comprendre la paperasse d’un poste mobile franco-espagnol ! On va dépiauter l’envers du décor — chiffres, traités, absurdités et zones grises en pagaille.
Travailleurs transfrontaliers : chiffres et réalités terrain
Sur le plancher des vaches, les travailleurs frontaliers sont l’angle mort absolu des discours sur la souveraineté : tout le monde s’en sert pour gonfler ses stats économiques, personne ne veut les voir dans ses statistiques de chômage local. Accrochez-vous : 274 380 Français bossent hors Hexagone rien qu’en 2023 (source IBA-OIE). Véritable exode quotidien vers Genève (jackpot pour qui peut payer un studio à Annemasse), Luxembourg-ville (216 522 frontaliers recensés en 2023 côté luxembourgeois : record mondial sur la taille de la population active !) ou le Bade-Wurtemberg. L’Allemagne n’est pas en reste avec plus de 48 000 frontaliers hexagonaux. Et je vous parle même pas de la Suisse, où le salaire minimum local fait passer nos grilles conventionnelles pour du bénévolat.
Soyons clairs : ces flux, ça dope les impôts locaux suisses ou luxos… mais côté français c’est hausse des loyers et services publics sous tension. Dans les débats, on préfère blablater immigration que mobilité réelle : hypocrisie XXL.
Sécurité & migrations : coopération policière et douanière
On fantasme sur Schengen comme passe-muraille universel ; dans la vraie vie, ça patrouille sec sur les axes sensibles. Depuis le traité France-Espagne de Blois (2002), policiers et douaniers opèrent désormais main dans la main : contrôles coordonnés au Perthus, opérations anti-contrebande à Hendaye ou Cerbère… Le tout boosté par l’échange numérique des fichiers — oui, même pour traquer ceux qui tentent le passage sans visa. Les apports migratoires réels ? On préfère chuchoter sur les chiffres que d’assumer l’impact logistique sur les infrastructures locales. Les politiciens adeptes du « plus de frontières » oublient commodément que sans code commun et radio partagée, toute fermeture relève du mythe.
Euro-régions & traités bilatéraux : laboratoire européen
Dans ce bal masqué administratif, few savent vraiment que l’Hexagone est devenu un terrain d’expérimentation institutionnelle. L’eurorégion Pyrénées-Méditerranée a beau frustrer les amateurs de souverainisme pur jus : ici on mutualise budget éducation/transport entre Perpignan, Gérone et Barcelone — sans demander l’avis à Paris. Plus costaud encore : le traité d’Aix-la-Chapelle (2019) a créé un Comité transfrontalier franco-allemand qui autorise des dérogations législatives locales pour casser tous les blocages absurdes côté Rhin supérieur. Résultat ? Le tram Strasbourg-Kehl relie deux pays comme si Bruxelles venait d’inventer le bon sens…
Les euro-régions ? Un laboratoire où on teste demain ce que Paris n’a même pas encore compris aujourd’hui.
Retenir les voisins de la France : astuces mnémotechniques et quiz express
Croyez-le ou pas, retenir la liste des voisins de la France relève plus du rodéo mental que d’un simple exercice de récitation scolaire. La pédagogie façon Germain Drouet : pas de place pour la médiocrité mnésique ! Testez, râlez, mais mémorisez. Place à l’arsenal tactique — et aux questions qui font mal.
La méthode « BELUX-ALSU-ITMO-ESAN » décryptée
J’annonce : l’acronyme « BELUX-ALSU-ITMO-ESAN » fait mieux que tous les pseudo-mnémos édulcorés genre « AIMABLES ». Ici, chaque syllabe claque comme une frontière bien gardée :
- BElgique
- LUXembourg
- ALlemagne
- SUisse
- ITalie
- MOnaco
- ESpagne
- ANdorre
Autant vous dire qu’avec un tel alignement, même le plus dissipé des cancres ne peut pas zapper Monaco sous prétexte que ça n’existe qu’à la télé !
✅ Check-list pour créer ses propres moyens mnémotechniques :
- Lister tous les pays concernés (évitez les fantômes type Portugal ou Pays-Bas, hein).
- Regrouper par zones cardinales : Nord, Est, Sud, Ouest (ça évite de mélanger Monaco et Andorre…)
- Créer un acronyme qui sonne brutal ou absurde (plus c’est ridicule, mieux ça reste en tête)
- Répéter à haute voix jusqu’à en faire rager vos proches.
- Tester sur quelqu’un d’autre : si ça tient deux jours après, c’est validé.
Mini-quiz : testez votre mémoire en 30 secondes
C’est le moment de vérité. Répondez sans tricher (sinon je vous classe dans la catégorie "Kevin du fond") !
Quel pays partage la frontière la PLUS longue avec la France métropolitaine ?
Espagne (623 km)
Lequel de ces pays n’a PAS de frontière terrestre avec la France : Portugal, Luxembourg, Italie ?
Portugal n’a jamais touché l’Hexagone !
Quel micro-État partage moins de 6 km de linéaire frontalier avec nous ?
Monaco (5,5 km ultra-surveillés)
Llívia est une enclave appartenant à quel État ?
Espagne (enclavée dans les Pyrénées françaises)
Citez les deux voisins frontaliers oubliés dans au moins un tiers des copies d’élèves français.
Monaco et Andorre (les cancres ne voient que ce qui brille…)
Notez votre score final :
- 💀 = 0 à 1 bonne réponse : redoublement immédiat.
- 😐 = 2 à 3 bonnes réponses : passable mais situation frontalière critique.
- 🤓 = 4 à 5 bonnes réponses : digne du cadastre européen !
Conclusion : pourquoi connaître ses voisins n’est plus optionnel
On va arrêter le cirque de l’ignorance géo. Les frontières, ce n’est pas qu’un folklore d’école primaire ou un passe-temps pour cartographe en fin de carrière ! C’est la colonne vertébrale des débats sur la mobilité, la sécurité, l’économie et la citoyenneté. Oublier qui sont nos voisins, c’est déléguer à d’autres tout rapport de force sur le terrain : des euro-régions aux coopérations policières, personne ne fait le poids quand il ne maîtrise pas sa propre carte.
Soyons clairs : on ne défend pas ce qu’on ne connaît pas, et à force de sous-estimer l’enseignement des frontières, on laisse filer le pouvoir réel. Réveillez-vous : maîtriser ses voisins, c’est comprendre ses propres enjeux — point.